Une soiree a 20...

Samedi 6 octobre 2007

Ce soir c’est samedi, ça rime donc avec soirée ! D’autant plus que c’est l’anniversaire d’Yvona, une polonaise. Barbouze et moi arrivons presque les dernières à l’apero, qui à lieu dans le grand appart de Marielle, pour changer … Et une fois les derniers arrivants arrivés, nous sommes une vingtaine au total … les places assises sont chères, voire très chères !
Pologne, Allemagne, Lituanie, Belgique, Etats-Unis, Angleterre, Hollande, Bulgarie, Autriche, France … Tous ces pays sont représentés ! Nous faisons d’ailleurs la connaissance d’Amélie, une strasbourgeoise, qui est dans la même chambre que Yohanna que nous connaissions de septembre. Amélie est aux anges, ça fait une semaine qu’elle n’a pas parlé français !
Nous apprenons que l’étage d’en dessous de chez Marielle, est l’étage des familles étudiantes … Konstantin nous explique qu’en effet, pour loger à Studenstki Grad la condition première est d’être étudiant, c’est pourquoi il y a des étages réservés aux familles étudiantes … mais lui-même nous dit que c’est ce qui est dans les textes, après… ! Je ne suis pas persuadée que toutes les familles que nous croisons ici soient étudiantes en effet !
Ah et encore une fois, on nous a ressortis « Le français est raleur, toujours à protester ! » … Voilà l’image que nous avons, et ça se confirme avec le temps … toujours à manifester ! Ce à quoi nous répondons à chaque fois que nous nous bâtons pour nos droits, c’est tout ! Petits jeux de provoques sur les différents traits particuliers des différents pays. Jeu qui fonctionne très bien à chaque fois, chacun y met tout son cœur, débats passionnés !
Yvonna souffle sa bougie, et en route pour trouver un endroit où continuer à faire la fête …
Il pleut. Certains se découragent. Moi pas !
Etant donné le temps, nous n’irons pas jusque dans le centre de Sofia … un samedi soir à Studenstki, c’est parti !
Nous atterrissons dans un éspèce de grand bar, très bas de plafonds … le premier morceau que j’entends à mon arrivée est d’Offspring… Des gens dansent, pas nous. Nous sommes trempés, serrés telles des sardines le long du comptoir. Un groupe entre en scène … après quelques chansons de rock bulgare, Marielle et moi décidons que c’en est assez, retour à la maison !
Elle a la gentillesse de me raccompagner … bah oui, la nuit tous les chiens ont faim !