Soiree musique classique...

Vendredi 5 septembre 2007

Après un rapide apéro chez Marielle, tout le monde va au resto. Barbouze et moi avons déjà mangé, nous décidons d’aller au cyber, en quête d’informations sur la manif de demain … Eh oui, c’est Bas, un pote de James, qui nous a annoncer que demain avait lieu dans Sofia, une énorme manif en soutient aux moines qui se sont fait assassinés en Birmanie… Nous nous sommes donc mis en tête d’y aller ! Et c’est d’ailleurs étonnant, pour nous les français, de voir que par exemple Emile, un hollandais de 24 ans, n’a jamais participé à aucune manif !
Dommage, pas un seul mot au sujet de cette manif sur Internet …
Nous retrouvons les autres. Nous rencontrons une bande de français … des rennais !!! Après une grande discussion sur le beurre local (enfin des gens qui nous comprennent, parce que les bordelais, ils s’en fichent du beurre salé !), ils nous racontent une charmante histoire de chien qui leur est arrivée ! Ce sont des étudiants en sport, et ils aiment courir … Ils avaient trouvé un charmant petit bois, l’un d’entre eux était parti faire son footing, hop un chien le course, hop il accélère, hop il se fait mordre le mollet. Suite à ça, médecin et tout le tointoin … et à l’hôpital, on lui a quand même demandé de retrouver le chien, et de le suivre nuit et jour pendant 15 jours (temps de déclaration de la rage) … Welcome to Bulgaria !!!
A force de papoter, nous avons perdu le reste de notre groupe. Nous allons en direction du blok52, celui des hollandais, alors que pas plus tard que cet après-midi, Barbouze et moi étions passées devant et nous étions fait la remarque que ce coin de Studenstki ne doit pas être très rassurant de nuit … pas loupé !
Nous ne trouvons pas la bonne entrée de l’immeuble … avançons vers un cul de sac, ah tiens un croisé dogue allemand – berger allemand, à l’arrêt, les oreilles dressées … demi-tour. Nous finissons par trouver, il est plus de minuit, la concierge refuse de nous laisser rentrer. Nous retournons chez nous, avec Marielle. Un chien est sur notre passage au retour. Je ne fais pas la fière. Il sent que j’ai peur, commence à me suivre. Nous sommes à la maison … piouuuff, ¼ d’h pour m’en remettre.
Et nous voilà parties à écouter de la musique classique … désolées les moines, mais demain ça sera sans nous !