lundi 1 octobre 2007

Deuxieme manche du jeu de piste...

Samedi 29 septembre 2007

Levées 9h. Je suis d’humeur massacrante. Disons que quand le réveil sonne, Barbouze est du genre à se lever directement, ouverture des rideaux… action quoi ! Personnellement, j’ai besoin d’un petit temps pour émerger, surtout après 6h de sommeil à peine… Bref, là encore nous ne savons pas si c’est qu’elle est trop speed ou moi trop molle au réveil… de même que nous n’avons toujours pas résolu l’énigme : Est-elle trop maniaque, ou suis-je trop bordélique ?! Mais sans tensions aucune, juste un peu ce matin personnellement ! Mais une douche et c’était bon !
Dure et longue journée en perspective !
Nous vidons littéralement notre chambre. C’est triste, mais pas le temps de s’émouvoir.
Après une session photos d’identités (1/2h après le réveil, ce après une courte nuit, ce après une dure soirée… merci la photo noire et blanc, tu fais des miracles ! Surtout que c’est pas 4, mais 8 exemplaires qui sortent !), nous hésitons à attendre toute la troupe, mais nous filons toutes les deux vers Studensti Grad.
10h30, nous arrivons au blok55 entrée, toujours personne dans les bureaux… Heureusement cette fois-ci nous avons la clé de Marielle chez qui nous avons pu déposer notre reste de bagages. Je disais donc, personne ! … Il n’y a plus qu’à espérer que les administrations fonctionnent le samedi, sinon ce soir c’est hôtel ! Nous allons donc au blok42 … ça grouille d’étudiants qui viennent s’installer ! Le couloir qui mène au bureau d’hier est fermé… c’est plus simple ! Nous toquons à la porte vitrée du couloir, tels des poissons rouges qui toqueraient à la porte de leur aquarium… poissons tellement heureux d’apercevoir deux personnes dans le couloir qu’ils lâcheraient presque deux ou trois bulles ! Les deux bonshommes arrivent. Ah tiens, le petit vieux d’hier, et un cow-boy ! Nous avons du mal à nous faire comprendre, pas faute de notre parfait bulgare, juste faute de la volonté à nous comprendre de ces deux individus, pardon de ces deux abrutis ! Papi gatouille, il n’est pas fichu de se souvenir que l’on s’est vu hier, peut-être que ça l’arrange finalement… dommage papi, on t’aimait bien ! Disons que sa question « Ot keudé cté ? »(D’où êtes vous ?) nous agace terriblement, étant donné que nous parlions quelques mots de français avec lui hier, et que nous lui avons même dis que nous étions de Nantes ! Pendant ce temps là, notre vaillant shérif s’agace… et nous agace par la même occasion ! « Why are you here ? » … non non, ce n’est pas la douane israélienne, et pourtant les questions se ressemblent ! Ce coup ci pas de mytho par contre, je dis la vérité, rien que la vérité, je le jure ! Il n’a pas l’air de bien comprendre et réitère cette stupide question mainte et mainte fois. Le ton monte, nous en avons mare. Il se met en mode cow-boy : « Stop, Stop ! », il nous aurait poliment dit « Vos gueules »(pardon !), ça aurait été plus simple ! C’est plus qu’énervant, t’es là en train de parler, de t’exprimer et quelqu’un te dis « Chut ! » … arrrrg … !!! Oui, ça m’énerve !!! Mais en même temps, nous n’avons que lui comme recours, donc pas question de l’envoyer balader… la fierté, on la range au fond des chaussures (je suis en tongues !), on sourit et on patiente ! Chouette, un nouveau post-it : allez voire madame machintruc au blok55 entrée b … Mais puisqu’on t’as déjà dis, abruti, que nous y sommes allé et hier, et aujourdh’ui, et que nous n’y avons trouvé personne !
Un rapide « Blagodaria »(merci) nous échappe, parce qu’on est polies, et on file ! Nous retournons en case 55 … mais V et non A cette fois-ci… c’était donc ça !!!(Sachant que tout immeuble a trois entrées : A, B et V)
[Juste une petite précision : ici pas de digicode ou de clé pour la porte d’entrée pricipale des bloks, un concierge qui est là nuit et jour pour ouvrir.]
Nous demandons directement à la concierge, ça sera plus simple. Oh, elle est gentille, enfin quelqu’un de gentil dans cette satanée ville d’étudiants… Elle nous demande si nous sommes les françaises ! Incroyable, alors que nous ne semblions même pas exister dans les papiers de la « haute » administration, la concierge du blok55 V nous connaît ! Epatant paradoxe, un de plus … Welcome to Bulgaria ! Elle nous confie notre clé directement, puis nous conduit, et avec le sourire s’il vous plaît, au bureau de la fameuse Madame jesaispluscomment. Ca blablate, on ne comprend pas grand-chose, mais que des sourires détendus sur leurs visages, joie !
Nous habiterons chambre 201 du blok55 B. Nous ne serons donc pas dans la même chambre, ni le même immeuble que Marielle !
Le jeu de piste touche a sa fin, enfin!

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