jeudi 27 septembre 2007

Premier essai de photos sur le blog rate... a retenter une fois ou j'aurais + d'1/2h de connection!

La journee de la francophonie a Sofia...

Mercredi 26 septembre 2007

Cet après-midi, comme prévu, nous nous rendons au centre culturel français. Nous sommes censées y tenir une table et parler de l’engagement associatif en France. J’ai mal à la tête, nous sommes bien fatiguées… bah oui, mine de rien on n’arrête pas de travailler depuis 3 jours !
Nous arrivons en retour, sinon c’est pas drôle. La femme du centre nous propose de nous asseoir à une table en attendant que des gens arrive. Nous lisons des journaux français, ça fait plaisir !
Un couple de bulgares entre. Ils vont à la table du troisième français, un homme de la soixantaine. Ils leur posent des questions concernant la politique française, Sarkozy… Inévitablement, nous écoutons les réponses. L’homme en question vit à Sofia depuis trois ans. Il a rejoint sa bien-aimée bulgare rencontrée en France. Il est à la retraite. Il a la flemme d’apprendre le bulgare, vous comprenez, le français est flemmard ! Son discours au sujet de Sarkozy est assez agaçant … il faut que ça bouge, les français en avait mare, au moins maintenant ça va bouger, des réformes …
Deux jeunes filles arrivent d’abord, puis un garçon. Ils sont en terminale au lycée francophone. Ils viennent à notre table. Nous discutons de choses et d’autres, la Bulgarie, la France, culture … c’est très intéressant. Le thème prévu n’est pas du tout abordé, mais ca n’est pas un problème !
Un groupe de jeunes arrive. La femme du centre demande donc à l’une de nous deux d’aller à une autre table. Très bien, j’y vais. Ce sont des élèves de 15-16 ans. Ils sont là avec leur professeur de français. Ils sont une vingtaine. Qu’est ce que je vais bien pouvoir leur raconter ? La femme du centre m’envoie Serge, le français. Nous discutons 5min tous les deux. Ca se confirme, il m’est particulièrement antipathique. Il se présente au groupe. La prof lui demande ce qu’il a fait comme métier avant d’être à la retraite… militaire, puis antiquaire … « vous savez j’ai pas mal bougé en France et dans le monde… ». Le français grande gueule. Forcément, les quelques garçons qui sont là voudraient en savoir plus sur son vécu de militaire. Il parle, il parle, à une allure folle, sans tenir compte du fait qu’il a en face de lui des élèves qui apprennent le français depuis deux ans seulement ! Le voilà parti à parler du système français, la police,l’Etat… Pas manqué, la prof lui pause des questions sur Sarkozy. Il recommence son splendide discours. « Il a une formation d’avocat, c’est quelqu’un de très intelligent, il sait faire bouger les choses, et vite, il serait temps. »
Elle lui demande ensuite ce qu’il pense de l’entrée de la Bulgarie dans l’Europe. Bien sur qu’il trouve ça tout à fait bien, l’union fait la force. Et il évoque la Turquie. Il est persuadé que d’ici 10 ans, elle sera rentrée dans l’UE. Il est très provocateur, quand on connaît le passé de la Bulgarie avec la Turquie … On sent d’ailleurs que la prof est irritée. Puis il se lance dans une critique du commerce bulgare. « En France, le client est roi. Ici, quand on rentre dans un magasin, on dirait que le commerçant ne veut pas vendre. C’est statique. Les magasins sont comme des musées. Alors peut-être que se sont des magasins pour blanchir de l’argent, mais il faut que l’argent bouge, que ça tourne. L’argent n’aime pas dormir. C’est le buisness. On vent, on achète, on vend … le commerce, le buisness quoi ! » …Le genre de personne qu’on aimerait croiser plus souvent… Il me regarde en rigolant, « j’y suis peut-être allé un peu fort là ? Non mais ils faut bien qu’ils se rendent compte aussi, qu’ils ouvrent les yeux… Vous ne trouvez pas ? » … Je lui ai envoyé quelques piques, c’était plus fort que moi. « Ca ne fait qu’un mois que je suis ici et j’ai 20 ans, je n’ai peut-être pas pu me rendre compte de tout ça, mais j’estime qu’en 2 ans, ou même 10 ans, on ne peut pas se permettre de porter un jugement comme le votre sur un pays. Vous parlez bulgare ? » Je connaissais déjà la réponse, mais bon… « Non, la flemme », me répond-il avec un grand sourire. Tu parles d’intégration et tu n’en fais même pas l’effort. … Ouis parce que la prof lui avait demandé ce qu’il pensait de l’immigration française, des étrangers en France, et ce qu’ils allaient devenir avec notre Nicolas. Et il repart sur les turques… « Il faut aller de l’avant, le passé c’est fait, l’avenir erst à faire . Tout est à construire. Prenez l’exemple de la France avec l’Allemagne… » Et il s’écoute parler, et il provoque…
…bref, je ne m’en suis pas fait un copain.
Par contre, pendant qu’il blablatait sa provoque, une petit groupe de filles qui étaient à côté de moi, se sont mises à me pauser des questions. C’est sur, nous ne parlions pas politique, mais c’était un échange, un vrai. C’était des questions de minettes de 15 ans, et je leur donnais des réponses simples, dans un français simple. On se comprenait. Elles m’ont demandé si j’avais des amis bulgares, je leur réponds que pas trop pour le moment … elles me répondent qu’elles peuvent être mes amies si je veux ! Dans quoi je me suis fourrée ! Elles sont marrantes.
Nous migrons vers la cafèt, le centre nous paye un verre, ou plutôt l’ambassade de France nous paye un verre ! Dans le couloir, la prof me prend par le bras et me dis que les filles aiment beaucoup parler avec moi ! Ce que je ne lui dis pas, c’est qu’elles m’ont proposé de parler en anglais, discrètement pour ne pas être vues par la prof, parce que pour elles l’anglais c’est plus facile ! Mais pas pour moi, et puis on est au centre culturel français, alors on parle français !
Je bois mon jus avec mes nouvelles copines. Les questions fusent … musique, cinéma, cuisine, Paris, famille… c’est amusant ! L’une d’elle prend mon mail. La prof me demande d’écrire un mot pour l’école sur la plaquette de la journée de la francophonie … eh ouai, on me demande déjà des autographes !
Salut les copines, je dois y aller !
Très bon après-midi, ça fait du bien de sortir du cocon erasmus, voire d’autres têtes…
Je retrouve Barbouze, nous n’avons pas du tout eut le même type d’échange vu qu’elle est restée avec ceux de 18-20ans … Elle en a donc appris d’avantages que moi sur la politique bulgare, par exemple ! Mais la confrontation de nos deux échanges n’est pas inintéressante. On constate notamment qu’à la plupart des personnes à qui nous avions pausée la question de pourquoi ils avaient voulu apprendre la langue française, la réponse était souvent : parce que ma mère et mes frères le parle, parce que c’est un très belle langue chantante. Mais tous disaient aussi que c’était très compliqué à apprendre !
Nous finissons cet après-midi en nous perdant dans le centre de Sofia durant 1h … avant de retrouver les copains Erasmus pour aller boire un verre. Nous avons tous 1h de retard au point de rendez-vous, quelle symbiose !
Je suis vidée, fatiguée. Barbouze et moi ne suivront pas les autres voire des courts-métrages bulgares. Au lit les frenchies !

Le fameux "examen"...

Сряда 26 септемврй 2007. Mercredi 26 septembre 2007

Днес имаме измит. Aujourd’hui nous avons examen.
Voilà, une petite phrase en bulgare que je viens de mettre 5min à taper, à cause du clavier !
Donc effectivement, c’est aujourd’hui l’examen. Nous sommes censés commencer à 9h, les profs arrivent à 9h10. Nous nous installons. Ce sont Cancerette et Barbie qui nous surveilleront.
Première surprise, elles nous distribuent un sondage, une enquête sur les cours intensif EILC que nous avons suivis … ça fait quand même son nombre de pages ! Ce sont des formulaires qui datent de 2005. Je rempli ça vite fait bien fait, un peu comme les enquêtes qu’on pouvait avoir en amphi à Nantes…
La distribution des sujets se fait au fur et à mesure que les sondages sont finis d’être remplis ! Nous avons une première partie de 5 pages je dirais, faite sur le principe du QCM. Une phrase, un mot manquant, quatre mots proposés, à nous de choisir !
Après ça, une petite surprise : une grande feuille blanche, avec écrit en haut « présentez vous ! » … elles ne nous avaient pas prévenus qu’il y aurait à rfédiger à l’écrit les bourriques ! Et autre surprise sur la dernière page : « Quand avez-vous cours de bulgare ? Pourquoi voulez-vous apprendre le bulgare ? Combien d’heure par semaine ? … » … Bon eh bien Хайде! Allez! Pas si compliqué que ça en fait … c’est même plutôt plaisant de voire qu’on peut faire ça ! J’aime bien !
Pendant l’examen, les profs se baladent, un ongle rose fuchia atterrit sur ma copie… ah tiens j’ai du faire une faute ! Merci m’dame ! James demande à plusieurs reprises des traductions de mots, няма проблем ! Y a pas de problème ! Elles sont là pour nous !
Puis elles commencent à discuter, le ton monte, nous entendons à plusieurs reprises le prénom de « James », mot qui ne sonne pas du tout bulgare … c’est grillé, elles sont en train de se disputer au sujet de James ! Elles finissent carrément par sortir de la salle pour aller discuter dehors…
Donc pour ce qui est de la partie écrite, ça c’est plutôt très bien passé, aucun stress !
3/4 d’heure de pause … Pendant lesquels les profs corrigent nos copies.
Nous nous retrouvons tous dans la même salle que pour l’écrit. Les deux profs sont installées derrière le gros bureau, et nous devons passer par deux, on choisi avec qui on passe. Elles nous donne un thème de dialogue que nous avons vu en cours et c’est parti… se présenter, au restaurant, à la papeterie …Quelques contraines de temps en temps : parler au nous par exemple. Oui, on fait ça devant « tout le monde », mais « tout le monde » c’est le groupe de d’habitude, donc personnellement ça ne me gène pas du tout ! Puis on connaît notre « jury » … c’est plutôt détendu, ça rigole… au début. Parce que oui, nous avons un peu de mal, du coup Barbie et Cancerette se reprennent la tête … Barbie reprochant à Cancerette de mal nous avoir fait travaillé … Touche pas à notre Cancerette, sinon ça va mal se passer pour toi !
Je passe avec Barbouze, nous sommes au restaurant … puis nous devons nous présenter … rien de bien méchant !
Voilà, c’est fini, fini les cours de langue… ça va me manquer ! nous en aurons certainement d’autres tout au long de l’année, mais ça ne sera plus avec Cancerette, et plus tous les jours …
Point appréciable : demain matin, nous pouvons dormir !

Preparation a l'examen...

Lundi 24 et mardi 25 septembre 2007

Deux journées bien vite passées…
Les cours finissent dans deux jours et ca n’est que maintenant qu’on nous parle de déclinaison de l’adjectif, avec toujours pleins de particularités pour le masculin (merci messieur !) … pas facile facile !
Lundi matin c’est Barbie qui nous fait cours. Elle ne peut pas s’empêcher de finir nos phrases ou de dire le mot qu’on cherche, lorsqu’on s’exprime à l’oral… on sait que tu connais la réponse Barbie, laisse nous jouer aussi un peu s’il te plaît ! Elle est assez perso, chacun pour soi ! Donc forcément, si le mot ne nous vient pas de suite, elle le dit ! Grrrr !
Matinée de cours bien fatiguante, donc mauvaise idée : Et si on se pausait un peu avant de repartir en labo de langue à 14h30 ?! … 15h, nous nous réveillons énervées d’avoir dormi ! Bon, il ne reste plus qu’à travailler, faire des fiches, réviser, comprendre, apprendre …
Voilà pour le lundi …
Pour ce qui est de mardi, c’était pas forcément mieux !
Aujourd’hui c’est Cancerette qui nous donne l’ultime cours. Elle s’énerve un peu… Disons qu’il y en a certains dans le groupe qui donne toujours l’impression de découvrir un point de grammaire par exemple, alors que ça fait trois cours que nous sommes dessus. Oui, l’anglais en fait partie !
Alors que le cours était censé finir à 11h30, Cancerette nous propose 1h de plus pour travailler les dialogues à l’oral. Court instant de réflexion… si on reste on sait déjà qui on va attendre et va nous faire stagner … nous nous rentrons en nos appartements, Barbouze et moi. Sage décision, les échos des copains après la fin du cours ne font que confirmer nos prédictions.
Du coup, nous avons travaillé sans relâche de midi à 18h … je ne vous explique pas l’état du cerveau à la fin de la journée ! C’est qu’il n’a plus l’habitude d’apprendre des listes de vocabulaires, le pauvre ! Donc lui et moi nous sommes donnés du mal … et conclusion, je n’ai jamais aimé les chiffres, même dans les langues j’ai toujours eut du mal à les apprendre … j’abandonne là ! De même, je sais que je n’étais pas fana de conjugaison quand j’étais plus petite, eh bien quels mots j’ai particulièrement du mal à apprendre en bulgare? les verbes ! C’est des grands mots qui finissent pareil…
Nos fiches finies, nous nous autorisons un petit brin de folie… nous descendons réviser en bas de l’immeuble, au soleil et à l’air ! Petit quizz, on crie, on hurle, on saute… oui, je crois que nous sommes légèrement excités ! Ah et petit constat tiré de cet séance : les fiches bristol prennent très bien le vent, et c’est plutôt joli quand sa vole, surtout quand il y a des règles de grammaire dessus, ça fait plein de couleurs !
Après ça je me suis accordée une petite pause au cyber, histoire d’achever ma lobotomisation … pas loupé !
Puis pour finir la journée, séance révision à deux avec Barbouze, qui a autant de mal que moi à retenir les verbes. Nous voilà parties en quête de moyens mnémotechniques, aussi bien pour les verbes que pour le vocabulaire d’ailleurs… finalement nous avons deux fois plus de vocabulaire à apprendre !
Petits exemples :
*la soif : jaden … penser à jafaden !
*grand : goliam … il était grand Goliath, non ?!
…voilà… je cherche mais je n’en retrouve pas pour les verbes … !
Et le truc le plus « amusant » de cette journée révisions, les phrases ! Nous nous donnons des phrases en français, qui n’ont plus vraiment de sens, et les traduisons à l’écrit en bulgare ! Eh bien, je le conseille à tous ceux qui se mettraient en tête d’apprendre une nouvelle langue à 20 ans, c’est assez ludique, et on se rend compte que finalement, on n’a pas bossé pour rien pendant ces deux jours !

Un week-end a la mer noire 3...

courage, c'est la derniere partie!

Dimanche, 7h30…comme en semaine, le doux bruit du réveil ! Notre périple du retour commence ! Quand je dis « nous », c’est Barbouze et moi. Nous avons décidé d’être sérieuses et de rentrer dimanche pour arriver dans la journée à Sofia, et non de reprendre le train de nuit pour arriver à 6h du matin et être à 8h en cours… Eh oui, nous avons jouées les raisonnables, tout arrive ! Donc nous sommes censées prendre un bus pour Bourgas à 8h20, pour 4Leva chacune, un taxi nous propose le trajet pour 5Leva… c’est parti ! La conduite reste indescriptible, et nous avons réellement cru que notre heure avait sonné … sur la voie d’en face, une voiture double un camion (elle n’avait pas du écouter Véro…), à quelques mètres on se la prenait en plein nez… Mais non, personne ne s’affole, sauf les deux petites frenchies ! La route… de vastes étendues, la montagne au loin, ah tiens, des hôtels … finis ou en construction, ça pousse comme du chiendant… je ne vais pas m’en remettre ! Ce qui est intéressant, c’est de constater qu’ici les constructions sont faites intégralement en briques. A part ça, c’est moche, révoltant, je sais pas comment dire… Des colonies de touristes en quelque sorte. C’est d’autant plus écoeurant quand on voit les habitations pauvrettes des gens des alentours. Passons.
Tout était prévu au mieux dans notre timing, nous étions censées prendre un bus pour Sofia à 10h40, nous avions donc de la marge ! Nous allons chercher nos billets… c’est plein, allez voire au bureau de la compagnie d’à côté ! Nous y allons de ce pas, ne pas se décourager, ça va le faire…C’est OK, départ à je ne sais plus trop quelle heure,vers 15h je crois… nous achetons nos billets. Dans le doute, nous allons voire s’il n’y aurait pas un train qui pourrait nous intéresser… ha si, départ 10h30, arrivée 18h30… c’est honnête, nous arriverions plus tôt qu’en bus. Nous achetons ! Après ça, nous tentons de nous faire rembourser les billets de bus… pas possible, on s’en doutait ! Ca nous fait un retour à 15€, ça reste correct !
Un peu d’attente, il fait beau mais nous avons froid et ne voulons qu’une chose : dormir !
Tiens, c’est notre train. Nous montons dans le premier wagon qui s’offre à nous. On se pause. Ah non, en fait il y aurait des numéros de places ! Quelle idée ! Nous passons donc dans l’autre wagon. Là encore, nous nous faisons déloger. Dommage, c’était de la première classe, pas désagréable ma foi ! Ce coup ci, nous descendons du train, et wouha miracle ! Même les wagons portent des numéros ! Pas loupé, 2de classe … et cette fois-ci nous ne tomberons pas sur une cabine vide comme les précédentes, mais 4 personnes sont déjà installées. Ca va être sympa 8h à 6 dans 6m carré ! A ma droite, Barbouze, à ma gauche une petite vieille qui se refuse à pauser ses bagages à l’endroit prévu à cet effet … 3 et ½ pour 3 places ! En face de nous, un petit vieux et probablement sa fille, et une jeune femme. Voici mes compagnons de voyage ! …Les premiers temps je tente de dormir, mais tout le monde sait que quand on a la place du milieu c’est un peu casse-cou… puis après ça, j’ai passé énormément de temps debout dans le couloir, à regarder défiler les paysages en écoutant ma musique. C’est beau, pas très varié, très vert. Ah un moment je crois voire la maison du chef de gare de « La vie est un miracle » de Kusturika, avec le petit bonhomme et sa casquette juste devant, des marches délabrées… mais non je ne suis pas dans un film ! Sur la périphérie de Plovdiv, je vois un village comme en ruine, plus on s’approche plus je vois de la vie : de la fumée, des gens … c’est un village tsigane. Puis des champs… la montagne est constamment dans mon champ de vision. Ce sont de vieilles montagnes toutes rondes et loin, mais elles sont là. Sans elles, il n’y aurait que de vastes plaines. Des troupeaux de moutons et leurs bergers. Des ânes. Deux personnes au milieu de nulle part. Nous traversons la Bulgarie, et de jour cette fois, alors j’en profite ! Je fais toutefois quelques pauses « apprentissage de vocabulaire » dans notre cabine. Mais dès que j’entends nos amis bulgares enchâiner plus de trois mots, je ferme mon cahier et me dis que je n’y arriverai jamais… rien qu’avec ma petite liste de couleurs !
Nous ne sommes plus qu’à 2 ou 3h de Sofia. Le père et sa supposées fille descendent. Une femme indescriptible les remplace ! Je vais tout de même tenter d’en dresser un petit tableau. Elle est très grande et a un visage particulièrement masculin. Elle porte au moins 4 colliers autour du cou, 3 bracelets à chaque poignet, un minimum de 13 bagues aux soigts (comptées par Barbouze)…Elle est vêtue d’une longue robe noire et blanche fendue qui laisse voire des bas moitié dentelés. Et la petite touche finale : un boléro en cuir noir ! Ah, et j’allais oublier un point essentiel dans la coquetterie de cette femme, le maquillage ! Ses yeux sont véritablement peints en bleu, jusqu’aux sourcils qui sont bleus eux aussi… et l’inévitable rouge à lèvres, un rouge bien rouge, rouge vif, rouge quoi !Ajoutez à cela une touche, que dis-je un excédent de parfum, genre parfum grand-mère… et vous obtiendrez un véritable spécimen. Au début elle m’a fait un peu peur je dois dire, elle nous regardait bizarement… mais bon, après j’étais dans le couloir tellement elle sentait fort le parfum ! Elle a du fumer 20 clopes sur le trajet… toutes les 5 min elle s’en grillait une dans le couloir, et après ça, elle se repeignait les lèvres ! Oh et même à un moment où j’étais encore dans la cabine, elle s’est reparfumée … j’ai compté, 15 pschit de parfum, 15, pas un de plus, ni de moins ! Iurk ! Là c’en était trop, je suis sortie !
Bref… 18h40, nous arrivons à Sofia, pas mécontentes d’en avoir fini du voyage et usées.
Nous nous rentrons enfin dans « notre petit chez nous » !

Un week-end a la mer noire 2 ...


6h30, nous nous faisons réveiller par le contrôleur. Nous arrivons dans 20 minutes à Bourgas…

Nous y voilà, Bourgas, terminus du train. Un quai en action. Nous allons voire la mer, avec la fin du levé du jour, plutôt charmant ! Ah, la mer, rien que de la voire ça donne le sourire !
Après un petit déjeuner conséquent, nous prenons un bus qui nous emmènera jusqu'à Nessebar, une autre ville côtière que certains d’entre nous se sont vus conseiller… pourquoi pas ! Nous faisons une quarantaine de kilomètres en longeant la mer, dans un bus de ville … vous savez, les bus avec l’accordéon au milieu, les bus qui comportent plus de places debout qu’assises… oui ceux là ! Pas très confort, pas très rapide, mais je m’en fiche, y a des fenêtres ! On croise des marais salants… les parcelles me semblent bien plus vastes que celles de par chez nous, mais les tas de sel récoltés sont également plus vastes ! Plus nous approchons de notre point de chute, plus nous croisons de gros immeubles moches, pausés là, au milieu de rien. Et rien, c’est tellement beau quand y a vraiment rien… Ah tiens, un petit aéroport, bah oui tant qu’à faire ! Bienvenue au bord de la mer Noire, non ce n’est pas une légende, je vous le dis, ça pue le tourisme.
Arrivés à Nessebar, nous nous mettons en quête de chambrettes pour pauser nos affaires et passer la nuit. Chambrettes … on est drôle nous ! Nous sommes cernés par d’immenses hôtels, appartements privés … de gros bâtiments multicolores qui doivent se vouloir en accord avec les couleurs de la nature : bleu, vert, mais aussi violet, rose… Hassan va demander dans quelques hôtels. Il ne nous propose rien d’autres que des hôtels à 26Leva la nuit… un peu cher. Oui, nous nous sommes vite fait au prix de la vie locale ! En effet, ça n’est pas excessif du tout pour une nuit d’hôtel à deux pas de la mer, mais pour ici, ça l’est. Personne n’a vraiment compris comment, mais les deux polonaise ont trouvé la femme de l’office du tourisme dans Nessebar (10 000 habitants…). Tant mieux ! Elle nous propose des chambres très clean, par deux ou trois, à 15Leva la nuit par personne. Nous acceptons de suite ! Nous sommes seuls dans un petit immeuble sur trois étages, avec quatre chambres par étage. Chaque chambre à son petit balcon, la classe … Mais les uns ont vue sur des semblant de terrains vague et maisonnettes de fortunes, les autres sur d’autres petits immeubles de ce genre. De toute façon, on s’en fiche de nos chambres, on n’est pas là pour ça !
Nous passons l’après-midi séparés en petits groupes … se suivre à 12 c’est fatiguant, et on passe son temps à attendre on ne sait pas qui ni pourquoi ! Certains vont se baigner, faire du volet … d’autres vont siester avant d’aller se balader. A vous de devinez ce que j’ai fais… !
Pour ma défense, je précise qu’une petite sieste semblait nécessaire pour profiter au mieux de la journée ! Nous émergeons donc vers 13h, rien d’alarmant, et c’est parti pour une ballade. On commencera d’abord par un pique-nique sur la plage. Choisir une espèce de chose non identifiable mais semblant comestible car en mains de personnes d’ici, c’est toujours plus marrant … souvent très nourrissant, pour ce qui est du goût, nous y reviendrons…
La plage est bondée… de chaises et parasols, mais personne. Drapeau rouge. Chaque hôtel à son bout de plage, les couleurs des parasols et la forme des chaises varient donc…
Après ça, nous nous mettons en marche pour la vieille ville qui se trouve sur une sorte de presqu’île. Nous longeons la mer. C’est agréable. De la route qui relie Nessebar à sa vieille ville, nous avons une magnifique vue sur les montagne en face … mais une fois de plus, et c’est particulièrement là que ça m’a fait c’est effet… la nécessité de posséder une imagination créative ! Car si nous voyons les montagnes en face, nous voyons également les bandes d’immeubles qui ornent la côte, impressionnant. De vieilles montagnes, de grands espaces verts inoccupés … envahis par ces blocs, qui ne profitent même pas à la population locale. Donc je disais, quand on imagine la montagne sans rien dessus, c’est splendide !
Il en va de même pour la vieille ville, si on imagine sans les touristes ni toutes les échoppes qui vendent des bricoles pour ces envahisseurs, ça donne un petit village au charme débordant ! Des rues pavées, de vieilles maisons en bois s’apparentant à des chalets, des rues et des ruelles… La vieille ville est plutôt petite, mais le long de notre promenade, nous avons pu voir quatre ou cinq ruines d’église. Elles sont là comme ça, au milieu du village. Elles ne sont pas restaurées, mais entretenues. C’est assez étonnant, elles ne sont pas protégées du public, mais restent en bon état. Ca a son charme. Après avoir bien déambulé en ces lieux, nous nous rentrons tranquillement. Un petit passage par la plage s’impose, les pieds dans l’eau aussi évidemment. Elle est bonne ! J’ai mis les pieds dans la mer Noire, ihih ! J’ai d’ailleurs regretté le maillot de bain, jusqu’à ce que j’apprenne que ceux qui se sont baignés l’après-midi se sont vite fait sortir de l’eau par le surveillant de baignade… drapeau rouge !
Nous finissons par tous nous retrouver pour passer la soirée ensemble. Nous nous installons dans un petit resto… grande tablée ! Et dommage, la télé est allumé, c’est du foot…je suis entre l’anglais et le belge, deux fans de foot … mauvaise place ! Je suis fatiguée, nous sommes épuisés… l’air de la mer ça fait du bien, mais ça fatigue ! Surtout après avoir marché toute l’après-midi ! La fatigue en met certains de mauvaise humeur… ça donne des réflexions haïssables … c’est confirmé, notre anglais à un problème avec la nationalité turque. C’est confirmé, j’ai un problème avec la nationalité anglaise ! …humour…
De notre côté de table nous nous finissons par nous raconter des blagues, c’est ce qui passe le mieux à cet heure là, avec des personnes pas trop susceptibles ! Et c’est franchement intéressant d’entendre des blagues de différents pays, j’aime bien ! Pas loupé, le belge en a pris pour son grade ! Mais de son côté l’équivalent de nos blagues sur les belges, il les a sur les hollandais, donc au tour d’Hanna. Forcément l’anglais, c’était sur les français… mais nous avions plus d’un tour dans notre poche et avons réussi à le mettre KO ! Belle partie ! Je note toutefois que celui qui a le plus rit aux blagues sur les belges, c’est Peter, le belge en question !
Bien mangé, bien bu, nous avons la peau du ventre bien tendue.
Pour une grande partie de la tablée, c’est samedi soir, il va donc de soit qu’il faut aller en boîte… oh non les copains, ça va pas recommencer ?! Hassan qui s’est attribué le rôle de guide de groupe malgré nous, nous emmène dans un de ces fameux endroits. Hanna et moi n’avons vraiment aucune envie d’y aller. Nous nous promettons de boire un verre et de se rentrer. Nous descendons dans les sous-sols d’un espèce de complexe bowling/bar/boîte de nuit … et salle de fitness ! Ca nous a bien fait rire, car nous l’avons remarqué en sortant. Parce qu’en y entrant nous n’avions pas du tout envie de rire. Quelques panneaux d’interdiction aux armes, comme en France nous aurions celui de l’interdiction aux chiens… bel accueil. Accueil d’ailleurs complété par une fouille. Et en plus cette fois même les filles doivent payer… 3Leva, c’est rien je sais, mais par principe c’est énorme ! Après moultes hésitations, et moulte « Come on girls ! » des copains … nous rentrons dans le maudit lieu. Il n’y a pas un chat. Des banquettes en cuir et aux motifs léopards, boule à facette, musique inaudible nous interdisant de parler entre nous… tout ce que j’aime ! Il est 23h50 quand nous entrons. Il est 00h quand Hanna et moi sortons. Vu les spécimens qui s’apprêtent à rentrer lors de notre sortie, notre décision se confirme !
Retour sans trop de soucis, mais avec un bon détour … J’avais dit que je connaissais le chemin, le seul souci, c’est qu’il fallait qu’on retrouve la rue par laquelle nous étions arrivées là ! Mais nous sommes arrivés chez nous au final, c’est le principal ! Je ne mentionnerai pas le temps qu’il nous aura fallu, mais nous sommes arrivées chez nous ! Ca aussi c’était un bon moment !

Un week-end a la mer noire...

Dimanche 24 septembre 2007

Avertissement pour quiconque qui s’engagerait dans la lecture de ce texte : ça risque d’être long, faire des pauses éventuellement, pourquoi pas boire un bon café pour se lancer…

Vendredi 22 septembre, en cours de langue, Jana nous demande si nous venons à la mer Noire ce week-end… en fait c’est de à ce moment là que tout commence. Nous passons la journée à nous demander si oui ou non nous partons avec les autres à la mer Noire … personnellement c’aura été une salle journée ! Incapables de prendre une vraie de prendre une vraie décision du premier coup, la choix final changeait à chaque nouvelle heure qui passait… Ca n’est que vers 17h que nous nous décidons réellement … en fait nous crevions d’envie d’y aller ! Haïdé, on y va ! Le point de rendez-vous est à 21h en bas de l’immeuble. Nous sommes 12 : Hanna pour la Hollande ; Peter pour la Belgique ; Jana, Hassan, Emir et Bourga pour la Turquie, Sigita pour la Littuanie ; Yvona et Ana pour la Pologne ; James pour l’Angleterre ; Barbouze et moi pour la France. Bon échantillon européen, voire même un peu plus… !
Nous embarquons dans des taxis, direction la gare.
Nous découvrons donc la gare de Sofia. Première impression perso en descendant du taxi, ça pue. On va s’y faire. Le hall de la gare est assez immense, de hauts plafonds … mais lieu toutefois assez sombre. Ce hall, tout comme le sous-sol, sont infectés de petits magasins/comptoirs dans lesquels le client ne rentre pas. Le plus étonnant, c’est qu’ils vendent tous la même chose … une fois de plus, je me demande comment chacun de ces commerces y trouve son compte. Il est 22h, les humains ne sont pas bien nombreux en ces lieux… quant aux chiens, ils sont un petit nombre, mais ils sont bien là ! Ce sont des chiens errants, complètements inoffensifs, plutôt de bonnes têtes en général, juste des chiens qui ont faim. Après avoir acheter nos billets de train (15Leva=7,50€ … pour traverser la Bulgarie ça reste honnête !), notre petit groupe va gentiment se pauser en attendant le train qui ne part qu’à 23h15.Ca papote, ça mange … c’est tout excité à l’idée d’aller voire la mer ! Nous assistons à l’expulsion de la gare d’une femme probablement sans abri, toute boitillante. Expulsion musclée et humiliante, réalisée par deux cowboys de flics bulgare. Ca doit faire bien devant les étrangers, montrer son pouvoir et la jouissance de l’exercer…
C’est l’heure de monter dans le train. Nous ne trouvons pas notre voie du premier coup, sinon c’est pas drôle… en même temps ils ne sont pas très rusés, y a des 6 et des VI, alors nous on croyait que c’était pareil ! Je découvre les trains de l’extérieur d’abord… les vieilles michelines Angers/les Rosiers sont de véritables objets du futur à côté de ça ! Des trains rouges, d’emblée ça ne pouvait que me plaire ! Certains wagons sont ornés de beaux tags. Ah… un souci, nous ne pouvons pas avoir de wagons-lits… 10h de voyage de nuit, ça nous aurait quand même bien arrangé ! Mais heureusement, nous avons parmi nous 3 personnes qui parlent bulgare couramment. Hassan va donc se renseigner, négocier, c’est bon nous aurons 3 cabines pour 12, et devrons ajouter un supplément de 4Leva par personne. Nous montons. « C’est comme dans les vieux films ! » Le wagon est divisé en une petite dizaine de cabines. Dans chaque cabine se trouvent six couchettes, trois de chaque côté ! Et un étroit couloir longe les cabines, un couloir avec des fenêtres qu’on peut baisser… Le tout ayant des teintes marrons, oranges, vieux bois … comme dans les vieux films !
Nous sommes les seuls, ou presque, dans le wagon. Nous en profitons pour festoyer gentiment. Bonne ambiance. Le week-end s’annonce bien !
Nous notons une chose, dans le train toutes les inscriptions sont en bulgare, allemand, russe et français … même pas en anglais !
Avant de nous jeter dans les bras de Morphée, Hanna et moi nous faisons une mission brossage de dents par-dessus la fenêtre du train en mouvement … bonne expérience, plutôt comique je dois dire !

(suite dans le prochain texte ... oui, je vous permet de faire des pauses plus facilement comme ca!)

mardi 25 septembre 2007

Pas le temps!

Juste un petit mot pour dire que je ne fais pas rien de mes journees ... c'est justement pourquoi je n'ai pas le temps de mettre tout ca a jour! Disons que demain, mercredi, c'est examen, donc le "petit" compte-rendu du week-end attendra la fin de semaine ... je n'en dis pas plus! ihih!
Sinon debut de semaine tres studieux, vocabulaire, conjugaison et grammaire sont de la partie!
bises

dimanche 23 septembre 2007

Une apres-midi passionante...

Jeudi 20 septembre 2007


Il fait pas beau. Il fait froid. J’ai la crève. Après le labo de langue, direction sous les couvertures pour gratter quelques pages. Je décide de dormir. Je ferme les yeux. De la musique se met à faire trembler l’immeuble tellement le son est fort. Et je n’exagère pas ! Je commence à pester intérieurement contre un ou une inconnu(e) des étages supérieurs… Fidèle à moi-même, je m’endors.
Je me réveille, Barbouze est rentrée, le bruit continue … oui j’appelle ça du bruit, même plus de la musique… Elle me dit qu’il y a une grande scène juste devant notre cher Sky City , donc un peu juste devant chez nous aussi… Ceci explique cela ! Les essais son continuent jusqu’à 19h … heure de début du concert ! Donc ca continue ! Pas besoin de sortir, nous en profitons de chez nous, et on s’en passerait bien … espèce de variété, sûrement une bande son avec le chanteur qui hurle dessus… et même pas juste, s’il vous plaît !
Agacés, nous sortons manger dans le bouiboui où nous avons été le premier soir ! C’est d’ailleurs amusant, maintenant nous pouvons lire les menus … j’ai pas dis tout comprendre, mais tout lire, ça oui on le peut ! Et comme le premier soir, nous voilà, ou plutôt, voilà Marielle et Romain qui passent la commande en espagnol ! Nous sommes en Bulgarie, nous lisons le menu en bulgare, la commande se fait en espagnol, tout en ayant demandé à chacun ce qu’il souhaite manger en anglais, quelques mots de français au passage… j’adore !
Après ça, direction la chambre avec en tête la belle idée de réviser notre bulgare…

Une prof en colere...

Jeudi 20 septembre 2007


Sale matinée pour notre Cancerette ce matin … elle nous en veut, et oui, tout est possible ! En même temps, c’est tout à fait compréhensible … entre ceux qui arrivent 20min après le début du cours, les mêmes qui prennent des pauses d’1/2h au lieu de 20min… Il fallait bien qu’elle montre une pointe de mécontentement. Les absences, elle s’en fiche royalement, tant qu’on revient en cours en ayant rattrapé la séance … après tout c’est pour nous qu’on apprend le bulgare ! Le problème, et ce qui est assez agacant, c’est qu’elle est persuadée que nous ne bossons pas en dehors des cours… peut-être véridique pour certain, mais énérvant quand on ne se sent pas concerné !
Mais, je dois avouer que le moment fort du cours fut l’arrivée de James … et oui, toujours l’anglais ! Il est arrivée 1h30 après tout le monde … bah oui normal, il avait fait la fête hier soir ! Le petit soucis c’est qu’hier matin il n’était pas là non plus, et que grosso modo il est complètement paumé. Mais sans gêne, aucune ! Le voilà parti à s’excuser en faisant du zèle a la prof, avec son petit sourire d’enfant innocent… et à lui expliquer qu’il a beaucoup bu hier soir… la prof sourit. Au bout de 10min de cours avec James, elle ne sourit plus. Il est sans cesse à lui redemander des explications. Mais comme elle est gentille notre Cancerette, elle lui donne ses explications… avec un air blasé ! Et tout le reste du groupe nous sommes un peu ahuris par l’attitude de James, elle nous regarde en se marrant ! Au bout du dixième « Je suis vraiment désolé, j’ai trop fait la fête hier… »(en bulgare dans le texte, tant qu’à zéler…), Barbouze sort de ses gons et lui balance ce que tout le monde pense. Elle lui dit en effet que c’est un grand garçon et qu’il serait peut-être temps de prendre ses responsabilités, il pouvait rester dans son lit s’il voulait. Et attention, réplique de James pédante et décevante au possible. Bah oui, il a 25 ans, ça fait 5 de plus que Barbouze, donc c’est pas à elle de lui parler de responsabilités… Et tout ça avec un grand sourire, toujours. Nous bouillons de l’intérieur. Ca fait peut-être 1/2h que nous sommes sur un truc vu hier, pour James. Et il continue à baratiner je ne sais trop quoi à la prof, en anglais cette fois, pendant quelques minutes… Il le sait que la prof ne parle ni ne comprend bien l’anglais, mais non : il parle à une allure folle, sans effort dans la prononciation, ni dans le choix des mots … bref !
Je vais arrêter là. En résumé, son sans-gêne et son manque de respect me débectent !
Le cours se termine. La prof nous apprécie, ça se sent, mais elle aimerait aller encore plus vite…

mercredi 19 septembre 2007

Premiere rencontre avec notre coordinatrice...

Mercredi 19 septembre 2007


20minutes de bus, et nous voilà devant le bureau de Julietta Borin, notre coordinatrice pour les cours (les vrais !). Cette fois-ci nous avions pris rendez-vous afin d’être sures de la trouves, sioux !
Nous entrons dans son bureau. Il est à l’image des couloirs du bâtiment ! Ils sont trois, donc trois bureau, un beau tapis recouvre le sol, trois fauteuils de cuir autour d’une table basse sont pausés dans un coin de la pièce, plafond haut, lumière sombre.
Juliette nous fait assoire dans les semblants de canapés. Nous lui pausons des questions sur le choix des cours, le logement à la cité universitaire… « Vous avez le temps ! » …En effet, l’année administrative ne débutant que le 1er octobre, nous avons le temps ! La première semaine d’octobre est censée être celle de la rentrée, Julietta la nommera « semaine d’organisation »… Ca ne sera pas du luxe, elle ne répond à aucune de nos questions de façon claire ! J’exagère, nous savons que nous pourrons continuer les cours de langues si on le souhaite, ça se passera d’ailleurs dans ce bâtiment. Par contre, nos autres cours auront lieu (dans un bâtiment situé 2 ou 3 (pas claire là-dessus non plus !) arrêts de bus plus loin. Peut-être qu’il sera aussi classieux que celui-là, qui sait ?! Elle nous apprend aussi qu’à Studentski grad (la cité U) les étudiants Erasmus sont regroupés. Ce sont des chambres de deux, avec moyen de cuisiner, et pour deux chambres il y a une salle de bain/toilettes. C’est plus ou moins ce qu’on nous avait dit jusque là, mais maintenant que c’est elle qui nous l’a dit, nous pouvons en être sures, ou presque ! Nous apprenons également qu’il y a un resto universitaire dans ce bâtiment, et d’autres à Studenski grad, à des prix défiant toute concurrence : 1,50Leva le ticket, soit 0,75€…
Quoi d’autres… si, elle nous a expliqué qu’un étudiant s’occupera de nous pour nous trimballer dans les bureaux et administrations, pour les histoires d’inscriptions, de papiers… Je croyais que nous étions inscrites, apparemment non !
Mais malgré tout, Julietta nous a mises en confiance ! Et elle parle très bien le français. Le seul soucis, c’est qu’elle n’écoutait pas nos questions… par contre à la fin de son spitch, elle nous demande si nous en avons, et là elle les a écouté, y répondre, c’est encore autre chose !
Bref, tout ça pour nous dire de repasser le 1er octobre !

Presque un cours particulier...

Mercredi 19 septembre 2007


Eh bien oui, ce matin nous étions moitié moins nombreux que d’habitude au cours de notre Cancerette … Mais moi j’y étais ! Forcément, en me couchant à 22h30 hier soir, j’y étais physiquement et même mentalement ! Mon cerveau était réveillé et m’avait accompagné !
Mais quelque part je dois dire que c’était pas plus mal que l’on soit si peu, les survivors que nous étions ont pu bien travailler ! Cancerette était en forme, elle aussi !
Grosso modo, nous avons vu tout ce qui est déclinaison masculin, féminin, pluriel, exceptions… encore tout plein de vocabulaire qui s’ajoute à la liste, peut-être un jour faudrait-il de mettre à sérieusement les apprendre ?! Mais il rentre dans ma tête malgré moi, enfin une partie… Et pourtant ca n’est pas faute de travailler en dehors du cours, cette semaine commence de façon très studieuse ! La preuve en est : nous avons fait nos homeworks dès le début d’aprèm aujourd’hui … ptêtre c’est plus efficace qu’à minuit ?!

mardi 18 septembre 2007

Une journee de plus...

Mardi 18 septembre

Je brode je brode ... en effet, pas grand chose a dire, si ce n'est que j'ai un bon rhume! J'ai du trop travailler hier ...
Donc je n'ai malheureusement pas pu assister au cours de danse aujourd'hui... he oui, deception!
Journee tres pausee, petite excursion a la fac en quete de notre coordinatrice erasmus, en vain! Mais premiers pas dans la fac! Batiment qui en impose de l'exterieur, et de l'interieur aussi dites-donc!

Je retourne dormir, c'est ce que j'ai fais de mieux de ma journee!

Histoire de fenetre...

Mardi 18 septembre 2007


Comme dans toutes les chambres de l’immeuble, nous avons une fenêtre. Cette fenêtre nous offre une jolie vue sur la montagne. La montagne ne semble jamais être la même, selon l’heure, le temps… Aujourd’hui par exemple, je peux la voire entièrement, étant donné que pas un nuage ne survole Sofia…
Mais cette fenêtre est aussi un point de rencontre, bien que nous soyons au quatrième étage. Point de rencontre humain, vu qu’en bas se trouvent des bancs juste devant l’immeuble. Endroit agréable où sont souvent pausés des étudiants. Je passe la tête à la fenêtre, ha tiens, Jana ! Nous échangeons quelques mots.
Mais cette fenêtre est également un point de rencontre avec la faune locale ! Un pigeon vient régulièrement nous rendre visite. A se demander s’il n’entre pas complètement lorsque nous ne sommes pas là, étant donné que notre fenêtre est toujours ouverte. Aujourd’hui, c’est une sauterelle qui s’est aventurée du rebord de notre fenêtre à l’intérieur de la chambre !
Toutefois, depuis hier soir, cette fenêtre nous joue des tours et attire des menaces…
J’étais tranquillement pausée sur mon lit, juste sous la fenêtre, et un objet non identifié entre par la fenêtre assez violemment et traverse la pièce, pour aller finir sa course contre la porte d’entrée… belle performance ! Je m’approche, c’est une poire. Je regarde par la fenêtre, quelques personnes en bas, mais rien d’anormal…
Le doute plane toujours, nous ne savons guère comment elle a atterri là, ni qui a bien pu l’y envoyer. Nous ne pensions être ennemis de personnes … la guerre des poires à commencer, et l’enquête suit son cour !
Comme je le dis plus haut, cette fenêtre peut aussi nous jouer des tours… Pas plus tard que tout à l’heure, alors que je sortais de l’immeuble, Hanne et Janna me montrent mon pantalon, accroché à la fenêtre du rez-de-chaussée… n’était-il pas censé être à celle de ma chambre, au quatrième ? Eh bien si, mais monsieur a pris son envole quelques minutes avant que je descende… je ne peux m’empêche de soupçonner la fenêtre de l’avoir encouragé à agir de la sorte !
… Peut-être est-ce une vengeance de toutes les fenêtres que j’ai pu photographier depuis que je suis arrivée ? La fenêtre bulgare n’apprécierait-elle pas d’être prise en photo ? …Il y en a pourtant de bien belles, et de bien parlantes ! Mais bon, s’il le faut : Mes plus plates excuses à toutes les fenêtres que j’ai pu offenser.
Et maintenant que j’y pense, il est vrai que dès les premières nuits passées ici, je me suis faite agresser par ma fenêtre… un coup violent et complètement gratuit dans ma tempe gauche… peut-être était-ce une mise en garde ?

Voilà, tout ça pour vous dire de vous méfier des fenêtres … elles n’en ont pas l’air comme ça, mais elles sont malines, pleines de vie, et ne se laissent pas faire. Je dirais même plus, elles savent se faire entendre et ne sont pas sourdes. Si les murs ont des oreilles, peut-être que les fenêtres en ont, elles aussi ?!

A la decouverte de la radio bulgare...

Lundi 17 septembre 2007


Deux semaines que nous sommes ici... deux semaines que nous ne suivons pas l'actualite. Ca ne peut plus dure, on se sent un peu trop coupe du monde!
Le moment est venu de decouvrir la radio bulgare! Je trouve une radio nova, une radio NRJ, une radio jazz ... ah RFI, on te tient!
Toute la journee nous l'avons laisse allumee en fond sonore, pas une fois nous aurons eut les infos en francais... il faut qu'on se renseigne! Mais toute la journee nous avons entendu les infos en bulgare, et nous avons compris quelques mots et compris auelaues mots! Oui, c'est bien, ca fait plaisir ... mais ce que c'est frustrant! On a passe la journee a se demander ce qu'avait bien pu faire Bernard et Nico... avant d'avoir nos familles respectives au telephone, qui nous en ont dit un peu plus!

(Ah et ce soir c'etait la St Sofia, grosse fete dans tout Sofia, sauf chez nous... nous avons tout de meme pu profiter des doux bruits de petards et feux d'artifice...)

Apres-midi boulot, dodo...

Lundi 17 septembre 2007


Apres le labo de langue, une pause s'impose! Puis hop, c'est parti : boulot boulot! Nous n'avons pas arretes de l'apres-midi ... il faut que ca rentre dans nos petites tetes tout ca! C'est que ca commence a en faire des mots, des regles a savoir!

Un peu de distraction, nous allons diner chez les voisines!
Mais rebelotte, nous avons bosse jusau'a 1h du matin! Bravo...

Mon premier labo de langue...

Lundi 17 septembre 2007


Apres une dure matinee de cours, je me suis tout de meme motivee a aller au laboratoire de langue cet apres-midi... C’est la petite prof Christina que nous apprecions qui gere ce cours, et elle avait l’air decue de nous voire si peu nombreux la semaine derniere... c’est donc un peu pour elle que nous y sommes alles... nous n’etions aue 5 ! Salle assez rustique, mais fonctionnelle, c’est tout ce qu’on lui demande !
Ca n’a dure qu’une heure a peine. Christina est vraiment sympa, elle parle anglais courrament et se propose de nous reexpliquer ce que nous n’aurions pas compris... vraiment une gentille mademoiselle !

Notre deuxieme dimanche ou Systeme D...

Dimanche 16 septembre 2007


Un dimanche qui, on peut le dire, a en fait commencé samedi soir ! Nous étions tellement fatiguées de la journée, nous avons préféré nous rentrer et gentiment nous endormir devant un dessin animé ! Dommage, nous avons loupé un super concert dans un super bar de Sofia… mais nous, on a dormi !
Donc aujourd’hui, rien d’exceptionnel … un dimanche… ménage, lessive, écriture, internet, sessions photos…
Ah si, on pourrait aussi l’appelée « journée système D » … un peu comme tous les jours passés dans notre petite chambrette, mais aujourd’hui fut un beau condensé ! Purquoi Système D ?
Nous n’avons pas de volets, juste un rideau. Personnellement, le jour ne m’empêche pas pour dormir, mais Barbouze si. Pas de problème ! Il suffit de coincer une grosse couverture moche à carreau qui pique, qui traîne dans un placard, coincée dans la fenêtre, avec le rideau (lui aussi moche de préférence) tiré dessus … et ça vous donne des volets de grande qualité !
Lessive : à la main dans le lavabo. Lavabo que nous bouchons avec les grands bouts de plastiques qui entouraient nos vêtements après leur tour au pressing. Linge que nous étendons par la suite sur des bouts de ferrailles. Bouts de ferrailles étant, à l’origine, les cintres qui portaient nos manteaux au retour du pressing … déplié et accroché à deux tuyaux, ça fait corde à linge ! …On a payé ce pressing tellement cher qu’on le rentabilise comme on peut !
De plus, cela donne une salle de bain très colorée et pleine de vie !
Car au linge qui pend, nous ajoutons les assiettes en plastiques (verte et orange) et couverts que nous coinçons entre les tuyaux et le mur afin qu’ils s’égouttent !
Et nous avons fait cuire du riz sans réchaud … pour ce faire, il suffit de déposer le sachet de riz dans la bouilloire éléctrique. Mais attention, il s’agit de le tenir avec un bout de cintre déplié, afin qu’il n’aille pas toucher la résistance… assez sioux ! Comme quoi les séries télé n’ont pas que du mauvais, je suis sure qu’inconsciemment Mc Gyver nous a influencé, il nous aide à survivre au quotidien !
On se sent chez soi, tout en se sentant au camping, j’aime bien !
Mais lorsque nous déménagerons à la fin du mois, nous devrions avoir un petit peu plus de luxe … j’ai bien dis « nous devrions » !

(Des photos témoignent et parlent d’elles-mêmes, sur le blog de barbouze…)

dimanche 16 septembre 2007

Pour les photos...

bon voila c'est decide ... si vous voullez voire des photos d'ici, des gens, de ma petite vie locale, allez sur le blog de Barbouze. L'adresse est dans les liens. Disons que vu qu'elle en met un paquet, natamment de mes photos ... je vous laisse allez voire, ca sera + simple pour moi, pour l'instant en tout cas... puis ca serre a rien de faire le travail en double!

J'ai un telephone bulgare...

Ca y est j'ai ma carte Sim bulgare depuis une semaine...
le numero quand on appelle depuis la France : 00359.8.77.66.84.17.
D'ailleurs mon numero francais n'existe plus a partir de demain ou dans un mois sur en tout cas qu'on ne pourra plus me joindre dessus...

Une journee a Plovdiv...

Samedi 15 septembre 2007


9h : heure de rendez-vous pour le départ. 9h et des poussières … non là ce ne sont plus des poussières mais des « moutons », l’antiquité qui nous sert de bus démarre enfin ! Nous sommes assez nombreux, cette fois-ci nous n’aurons pas nos deux fauteuils par personne, dommage ! Oh puis le fameux siège tout démonté qui se met tout seul à l’horizontale est pris, vraiment dommage ! Nous optons pour la banquette du fond, afin de pouvoir s’étaler à trois … pas assez de places, nous serons 5 sur les 5 sièges, encore dommage ! Surtout qu’on est assis bien d’équerre et c’est pas confortable, tanpis ! Le petit groupe avec lequel nous avons festoyé hier soir jusqu’à tard n’est pas au plus frais… Nous dormons. 2h de route. Arrêt au milieu de nulle part, un Mc truc.
1h après nous arrivons au monastère de Batchkovo. Ah tiens, ça recommence, on va se faire balader toute la journée sans trop savoir où l’on va ? Le cadre est splendide, le monastère est cerné par les montagnes… Mais le monastère en lui-même n’est pas exceptionnel… Non, je n’en ai pas visité tant que ça, mais si l’on compare à celui du Rila … rien à voir ! Celui-ci fut construit en 1083 par des moines, puis détérioré au XVème pendant l’occupation ottomane, puis reconstruit début XVIIème …
Il fait bau, très beau. Il fait chaud, très chaud. Allez, je ne résiste pas à raconter une nouvelle boulette à l’anglaise ! Notre cher James rejoint le groupe dans le monastère, après s’être changé. Normal, il fait chaud et beau. Nous voyons arriver un James en short de bain à fleurs rouges et blanches, avec un splendide marcel délavé, et ses inséparables baskets… la classe ! Forcément, ça n’est pas convenable pour rentrer dans l’église du monastère, mais tout est prévu. Dans la cour, on peut trouver une étale de chemises en tout genre en vente. Margareta (Margi pour les intimes) qui est un peu la cheftaine de l’équipe des drôles de dames, lui en achète une. Une belle chemise à carreaux bleus… du plus bel effet, surtout avec son short ! Voilà, c’était la minute James !
Donc nous visitons l’église. Elle est toute petite et moins impressionnante que celle du Rila, mais je lui trouve plus de charme. Pas de gros blocs de pierre, uniquement du bois. Elle est assez petite, mais il doit y avoir une vingtaine de tablettes à cierges … si ça tombe, tout flambe ! Par contre ici aussi, il y a des femmes qui sont là pour gérer les cierges justement, enlever la cire, etc… Elle n’arrête pas.
Nous croisons des prêtres orthodoxes, vêtus comme il se doit.
Pour égayer la visite, nous partons à la chasse à l’image… non pas du bâtiment, mais des profs. Elles sont vraiment indescriptibles. Des photos s’imposent. Des pieds aux cheveux … indescriptibles ! Ce sera notre fil rouge de la journée, et peut-être même de l’année, qui sait ?!
Nous visitons également la cuisine et salle à manger du monastère. Le réfectoire date de 1600, et ses murs sont ornés de peintures classées chef-d’œuvres de la Rennaissance européenne… tu m’étonnes, y en a partout et c’est même plutôt beau. Par contre, avez-vous déjà vécu un fou rire dans un endroit qui résonne étonnamment ? C’est assez terrible !
Après ça, nous visitons la chapelle. L’enthousiasme du groupe semble être resté dans le bus.
Le timing semble assez serré. On nous presse. Nous reprenons la route vers Plovdiv. Il doit être 15h, nous commençons à avoir sérieusement faim et surtout soif … mais nous n’avons pas le temps. Il n’y a pas de créneau prévu à cet effet dans le programme !
Nous déambulons dans les rues de la vieille ville de Plovdiv, c’est charmant. Les drôles de dames ne cessent de nous répéter de faire attention à nos sacs … il n’y a pas un chat… mais bon, si elles veulent ! On nous envoie chez un potier. Il nous fait une petite démo de 5 min, et prend autant de temps pour nous montrer qu’il est en photo dans le guide Michelin et un autre guide touristique également… Nous continuons notre déambulation. Nous devons être une petite trentaine, promenade en groupe … plus de temps passé à attendre on ne sait ni quoi, ni qui ! On nous traîne dans un musée ethnographique. C’est une maison datant du 19ème siècle, ayant appartenu à une riche famille locale. De beaux costumes d’époque exposés, des beaux meubles. Nous sommes fatigués.
La ballade continue. Nous voici au dessus de l’amphithéâtre romain. Jolie vue sur la ville, et bel amphithéâtre bien rénové, mais pas trop, tout juste comme il faut, avec de belles colonnes encore debout.
Nous poursuivons notre marche. Ca monte et ça descend sans cesse. Ce sont des ruelles pavées … pas de beaux pavés comme dans la Doutre, non, là c’est complètement irrégulier, si bien que nous regardons d’avantages nos pieds que les maisons et paysages !
17h, on nous accorde 1h de temps libre.
Christina, une jeune prof avec qui nous avions déjà sympathisé au Rila, nous emmène dans un resto qu’elle connaît bien.
Grande discussion sur l’éventuelle disparition de l’alphabet cyrillique… Nous parlons de ça parce que nous avons constaté qu’au cybercafé, alors que les claviers sont dans les deux alphabets, les bulgares tapent en latin…ou encore, que beaucoup de panneaux publicitaires sont en latin …Christina nous explique que c’est l’arrivée d’Internet qui a entraîné l’apprentissage des deux alphabets… Mais elle ne croît pas en la disparition du cyrillique !
18h20, nous sommes tous au lieu de rendez-vous. Surprise, il faut se refaire toute la balade en sens inverse pour retrouver notre cher bus !
Sur le retour, personne ne bronche. On s’arrange comme on peut pour dormir le plus confortablement possible ! C’est pas gagné. Retour en longueur. C’est assez impressionnant, entre Plovdiv et Sofia, nous ne croisons pas d’autres villes, et nous roulons pourtant pendant 3h … Bon d’accord, avec une voiture digne de ce nom, c’est 1h de route …

Soiree ouverte sur le pallier...

Vendredi 14 septembre 2007

Bon OK, demain nous avons une sortie et nous levons tôt, mais ça n’est pas une raison, nous restons des étudiants quand même ! Donc vendredi soir, petite soirée !
Ca se passera chez Romain, qui est tout seul dans sa chambre pour 2 ! Il en a donc fait un espèce de petit salon accueillant ! Excellente soirée, la porte ouverte sur le pallier. C’est ainsi que nous apprenons d’avantages à connaître Lia et Erika, hollandaise et allemande. De même, Tony et je ne sais plus son prénom, qui ont vu de la lumière et sont entrés ! Nous finissons par être une dizaine dans la petite chambre ! Bonne ambiance !

Un debut de week-end reposant...

Vendredi 14 septembre 2007

Après ce petit cours de danse fort sympathique, douchette et repos ! Nous étions censé bosser notre bulgare à fond, je dis bien censé… comme quotidiennement ou presque ! Mais non, j’ai d’abord accordé 2h à rédiger des trucs, bouiner… et puis les 2h suivantes se sont vues être des heures de sieste ! Bonheur ! Ca devenait nécessaire !
Réveil violent, sonnerie de mon cher portable … eh oui, car si j’ai changé la carte Sim, j’ai toujours mes splendides sonneries, si douces à l’ouïe… C’est Marielle, le petit groupe est pausé dans un parc en ville. Il fait beau, nous y allons. Nous ne savons pas où exactement, mais nous y allons. Ce qu’il faut dire, c’est que des parcs dans le centre de Sofia il y en a moulte moulte … plutôt plaisant, il est vrai, mais assez perturbant pour un début, niveau repères… oui en fait, si on s’est perdues l’autre jour c’est la faute des parcs ! Voilà, ni plus ni moins la faute des parcs …
Sur la route, nous croisons notre première Trabant, enfin ! Elle crache noire et pue. Ah tiens, un cycliste qui marche non pas à côté de son vélo, mais derrière… peut-être cela se fait-il aussi en France mais je n’en avait jamais vu ! Le principe est simple, tu mets ton vélo sur la roue arrière juste devant toi, et tu marches en tenant le guidon… je sais pas si c’est bien clair, mais je me suis comprise !
Nous tentons d’appeler les autres un certain nombre de fois… pas de réponse. Nous nous balladons dans un parc à côté du stade, en fait un des parcs à côté du stade… celui là nous ne le connaissions pas ! Il doit être 19h30 … il fait beau, fin de journée, début de week-end, des gens par deux ou trois sur des bancs, « des bandes de jeunes » dans l’herbe, des familles … Nous avons aussi découvert la jeunesse « cool » de Sofia … jusqu’à présent nous n’avions croisé que des « fashions »… mais le skate-park est là, ceci explique cela ! Skate, BMX, rollers … ça me fait vaguement penser à la place Leclerc ou la CNP à Angers… Il faut aussi noter les remarquables statues ! Déjà il y en a tout pleins, à des endroits où on les attendrait le moins parfois. Des petites statues d’hippopotames au milieu de jeux pour enfants, des mini-chevaux sculptés que les bambins chevauchent … mais aussi des statues bien plus imposantes, en mémoire à telle ou telle bataille. Non vraiment, les parcs sofiotes sont très agréables. On peut même y manger. Ca sent la sardine grillée.
Nous finissons par réussir à joindre les autres, finalement ils se rentrent… un peu blasées, nous continuons à déambuler, en quête de nous ne savons plus trop quoi ! Un verre, on irait bien boire un petit verre dans un bouiboui miteux local. Tiens, nous aterrisons sur la fac, notre joli bâtiment que nous rejoindrons au mois d’octobre … je ne la voyais pas, mais alors vraiment pas ici ! L’air de rien, nous commencons un peu à nous repérer dans les allentours de la fac, le centre, très centre. La cathédrale est juste là, des gros hôtels, des gros bâtiments administratifs… beaucoup de gros bâtiments en fait ! Va trouver un petit bouiboui local dans ce quartier… Nous troquons l’idée du petit verre, contre celle d’un petit truc à manger ! Nous partons donc en quête d’un petit bouiboui local, genre le kebab du coin … Nous quittons les grandes avenues pour des rues plus étroites. D’ailleurs, c’est la première fois depuis nos ballades en ville, mais nous commençons à vraiment sentir l’air pollué. Ca pue. Nous croisons pleins de petites épiceries… elles vendent toute les mêmes produits et sont relativement rapprochées… Ah tiens, le kebab du coin !
Un petit monsieur tout gentil, nous choisissons un peu au pif. Un hamburger local à 1€ …et franchement , les célèbres Mc truc et compagnies peuvent aller se coucher ! Un bon pain au sésame, tout chaud, coupé en deux, comme pour un hamburger. Le tout fourré de petits bouts de poulets grillés, tomates, concombre, choux blanc, et une sacrée sauce blanche maison… un délice ! Et le principal ingrédient dans tout ça, c’est un adorable cuistot, tentant tant bien que mal de discuter avec nous ! Et nous avons réussi à comprendre, et même à nous faire comprendre, en bulgare dans le texte, s’il vous plaît ! Bon nous n’avons pas entamé de débat géopolitique, ni parler du cours de la bourse, mais c’est un début. Le petit cuistot nous a fièrement énoncer le seul mot de français qu’il connaît : Bonjour !
Nous nous pausons dans une petite ruelle donnant sur une grande place. Contraste flagrant. Nous sommes au milieu de poubelles, des immeubles aux façades noircies par les gaz, et en face de nous se trouvent les grands hôtels et leurs parkings privés, remplis de merco brillantes et autres tas de ferrailles à roulettes luxueux !
C’est fou ce qu’il y a comme voitures ici, c’est assez dingue ! Et c’est fou ce que la circulation est bordélique, assez dingue aussi ! Mais ça semble être un beau bordel organisé. Entant que piéton, il faut un petit temps d’adaptation… poussée d’adrénaline à chaque traversée, impression d’une mort imminente dès qu’on s’aventure sur la route ! Le pire c’est sur l’espèce de périph qui relie la fac de langue où nous logons, au centre de Sofia. Il y a des démarcations blanches, oui, mais elles ne servent à rien. Chacun pour soi. Mais bordel organisé quand même.
Bref, nous nous rentrons dans notre petit chez nous, et nous nous pausons un peu avant de rejoindre les autres pour la soirée. Petite session musicale avec le CD de Barbouze « Restons français » … Douce France, Aux champs Elisé, Johny, Dans les prisons de Nantes… ihih !

Danse entre filles...

Vendredi 14 septembre 2007


Pour cette séance, nous ne serons qu’entre filles, avec bien sur notre ami Dimitri à l’accordéon, comme toujours ! La prof trouve du positif à cette absence masculine : nous irons plus vite pour apprendre, les pas des garçons n’étant pas toujours identiques à ceux des filles… Je note au passage qu’elle s’est vêtue d’un splendide T-Shirt à la gloire de Jean-Paul II !
Nous refaisons des danses déjà vues, en approfondissons certaines, en découvrons une autre… C’est toujours aussi marrant ! La prof semble vraiment apprécier notre groupe ! Ces petits yeux pétillent, et les compliments affluent…
Pendant une pause, elle nous fait un petit cours de solfège … elle a écrit des mots au tableau, nous lisons … elle a écrit des mots anglais en alphabet cyrillique, c’est assez bon !
Nous reprenons la danse, avec Cancerette qui est de passage et fait quelques pas avec nous !
Je peux même me la péter, alors je vais le faire : Dimitri, le vieil accordéoniste, me dit que je danse comme une vraie danseuse bulgare ! ihih !
La prof nous propose même de nous conseiller sur des concerts et spectacles à aller voire, et même y aller ensemble si l’on veut ! Bien sur qu’on veut !
Peut-être même que nous allons continuer après le mois de septembre, si nos horaires nous le permettent ! C’est vrai, ce sont de bons moments !

Aujourd'hui, dictee...

Vendredi 14 septembre 2007


C’est encore Nikoletta, et non Cancerette ! Elle créée de petits dialogues avec chacun d’entre nous, chacun notre tour ! Ce sont des dialogues tout simples sur la présentation de soi, les études et les temps… mais ça fait déjà pas mal ! Je m’en sors plutôt bien ! Ca nous permet de nous rendre compte que nous avançons et que nous savons dire quelques choses !
Après ça, nous corrigeons le petit bilan qui était dans le cahier de homework. C’était de simple QCM, on s’en sort pas trop mal là aussi ! Et pour finir : la dictée !
Elle nous corrige individuellement … c’est marrant, là où j’ai eut des hésitations, alors qu’en temps normal ça va, c’est sur les lettres qui n’existent pas dans l’alphabet latin ! Par exemple, dans l’alphabet cyrillique, il existe un signe pour dire –ya … hé bien là j’ai écrit –ia en deux lettres ! Pareil, les –v s’écrivent avec la lettre B pour la majuscule, et comme un f minuscule attaché pour le v minuscule… et là j’ai fait des v pour les v … bref, pas évident à expliquer !
Après le test, Nikoletta se lance à nous expliquer le système des trois groupes : féminin, pluriel et les autres… non ce n’est pas le neutre, attention !
Oh zut, c’est l’heure et nous n’avons pas eut le temps de voire le masculin… Oui parce qu’il faut savoir que toute la difficulté dans cette langue, vient du masculin !

Petit resto fort sympathique...

Jeudi 13 septembre 2007

Ce midi nous filons en ville directement après les cours, car nous avons quelques choses à y faire : centre culturel français, banque…
Après ça, nous tombons sur un petit resto, dans une petite rue, dans un petit quartier tout à fait charmant. Il fait beau en plus ! Nous nous pausons en terrasse. C’est assez minuscule, mais ce sont des gens simples et d’ici qui ont l’air de s’y arrêter manger. Enfin un peu de local !
C’est un peu le système cafétéria, des plats sont dans une vitrine et tu choisis ce que tu veux et on te sert sur un beau plateau vert pomme !
Ce sont des plats locaux, ou du coin… du moins, ce sont des plats faits maison ! Ca ressemble pas mal à des ragoûts de trucs et de machins mélangés ! Pour ma part je me suis faite avoir. Je vois écrit « Moussaka », j’en prend. C’était en fait un gratin de courgettes … bien bon ma fois ! Nous payons 3Leva chacune…
Après ça, petite balade dans ce quartier. On ne se croirait pas du tout dans une capitale !
Nous longeons le marché permanent où sont exposés livres, disques, ceintures, lunettes, bijoux … assez varié !
Après ça nous nous rentrons et consacrons la fin de journée à la rédaction … et à nos homework, bien sur !
Ce soir, comme toutes les nuits, j’entends des aboiements de chiens, alors que nous ne les voyons jamais dans la journée, ces fameux chiens !

Fin de la troisieme lecon...

Jeudi 13 septembre 2007

Ca y est on devient des grands ! Je pense pouvoir dire que je sais lire le bulgare, ca y est ! Disons qu’à l’oral j’ai encore un peu de mal à lier les mots, mais les lettres oui ! C’est fou ça !
Bon, par contre ok on devient des grands, mais on en est encore aux bases … aujourd’hui nous avons appris à lire l’heure, et à dire la date, et même à compter jusqu’à l’infini… c’est pas facile facile. Mais aujourd’hui nous n’avions pas cancerette, c’était l’autre. Celle qui va vite.
Nous avons finit la 3ème leçon … demain dictée ! Oui oui, pour demain nous devons bien lire un paragraphe de 6 lignes qu’elle nous dictera. Nous avons aussi un espèce de test bilan qui est dans notre cahier de travail. Que de travail pour demain…

Le diner de cons...

Mercredi 12 septembre 2007

22h, nos homeworks terminés, nous nous installons dans la chambre de Romain pour regarder Le dîner de cons. Nous choisissons les sous-titres anglais pour nos copains anglais et hollandais. Sous-titres d'ailleurs assez décevant... L'humour à la française aura même fait rire les non-français, pari gagné! Surtout Hanna! Bonne petite soirée.

Deux francaises perdues dans Sofia...

Mercredi 12 septembre 2007

Cet après-midi le programme est vaste... Barbouze et moi nous sommes prévus un délicieux parcours dans les méandres de Sofia.
Nous nous rendons en taxi [petit point info sur les taxis : nous n'en sommes encore qu'au stade de la découverte et nous n'avons pas encore été fichus de trouver un plan des transports en communs locaus, à savoir tram, trolley et bus! ET il faut ajouter à cela que le taxi ne coût presque rien... mais ça commence sincèrement à m'ennuyer, depuis que j'ai découvert les joies du bus!]
Je disais donc, nous nous rendons en taxi à la cathédrale Alexandre Nevski. Petite visite. Photos interdite. C'est pas grave, je garderais ça dans ma petite tête! Elle n'est pas si grande en surface qu'il ne semblerait de l'extérieur. Par contre, la hauteur des plafonds en dôme est impressionante. C'est assez grandiose, mais moins « tout doré » que nous l'aurions cru. Des gens se recueillent. Beau monument. Je pense que j'y retournerai. Je ne suis pas très forte point de vue commentaire de monuments, vous les verrez par vous-même quand vous viendrez!
Nous continuons notre ballade en quête de l'ambassade et du consulat français, histoire de. Nous avons un plan. Nous nous perdons. Nous sommes toutes les deux aussi douées en orientation. Sofia n'est pourtant pas une si grande ville, mais c'est encore trop tôt. Nous sommes vraiment perdues. C'est chouette. Il fait beau. Nous partons en quête du centre culturel français cette fois (oui on s'est dit que ça pouvait être bien de savoir où tout ça se trouvait!). Elle est un peu à l'opposé de l'ambassade sur notre plan. Ah tiens, l'ambassade! C'est fermé. Bon nous n'avons vraiment pas de sens de l'orientation. Nous demandons de l'aide à une groupe de jeunes minettes, incarnat à elles seules toute mon image de l'expression « pot de peinture ».
Nous nous promenons, déambulons, arpentons les rues de Sofia. Nous formons un excellent binomes de photographes pour les photos insolites. « Derrière toi, discrétement... » Nous en fesons un bon paquet! Ah tiens, un banderoles bleue, blanc, rouge ... le centre culturel français. Nous découvrons la médiathèque, bibliothèque ... la documentaliste parle français couramment. Elle nous invite à participer à la journée de la francophonie le 26 septmbre. Il s'agirait de se pauser à une table, avec un thème, et les gens passent et on discute, en français. C'est OK pour nous. Notre thème sera : l'engagement associatif entant qu'étudiantes françaises. ... étonnant! Ca semble leur convenir. Elles parle de nous offrir un abonnement à ½ tarif pour nous remercier ... Nous verrons cela demain. Oui, nous y retournerons demain car elles acceptent de nous laisser emprunter un DVD, sans que nous ne soyons inscrites, elles n'ont même pas nos noms!
Nous choisissons « Le dîner de cons », afin de faire découvrir l'humour français à nos compatriotes européens!

Un match de foot...

Mardi 11 septembre 2007


17h, j'emmerge tranquillement de ma petite sieste, vaguement dans le pâté... Barbouze arrive en trombe dans la chambre : « ça te dis d'aller à un match de foot? » ... Là comme ça à vif, j'ai préféré ne pas donné de réponse immédiate! Il s'agirait d'un match opposant l'équipe bulgare à celle de l'Angleterre... 5Leva (2,50€) par personne au stade de Sofia. Ils partent à 17h30. C'est un des gardiens de l'immeuble qui en a parlé à James (grand fan de foot)... Que faire? C'est dans 1/2h ... j'ai toujours eut du mal à me décider ... Rho puis zou c'est parti! Mon premier vrai match de foot, en Bulgarie! Ca peut être bien drôle! Et ça nous permettra enfin de nous « mélanger » à la population locale... surtout qu'un match de foot est certainement très intéressant, à sociologiquement parler!
En route, notre petit groupe par à la découverte des bus locaux! Nous suivons Yvo, le gardien/guide! Il y a aussi Marielle, Romain, Barbouze, James et Jana. Je disais donc, découverte des autobus... ils sont relativement similaires aux nôtres... sauf les composteurs! C'est complètement manuel. Tu pauses ton ticket sur un truc en métal qui dépasse d'une petite boite, et là hop, tu remonte le truc en métal, et ça composte ton ticket! Tout simplement!
Arrivés au stade, je crois comprendre une conversassion révélant la vraie nature du match que nous allons voire ... Ah, j'ai compris en fait! Le matche que nous allons voire oppose effectivement la Bulgarie à l'Angleterre, mais ça ne coûtera que 2Leva... mais ce seront les équipes de joueurs de moins de 21 ans! Tout de suite moins la classe! Mais c'est pas grave, on y est! Disons que comme tout plan proposé par James, il faut qu'il y est des imprévus, pas toujours positifs. Oui, il a constamment la pouasse, impressionant! Nous sommes d'ailleurs presque persuadés que l'Angleterre va perdre, rien que du fait de la simple présence de James dans le stade!
Hop, une petite bière belge, et nous rentrons dans les tribunes... Yvo nous a distribué de vieux journeaux afin de les pauser sur nos sièges... fine intention! Nous découvrons les skins bulgares : grosses Rangers aux pieds, pas plus de 3mm de cheveux sur le cailloux... pas très envie de les embêter. Nous nous installons sur nos journeaux qui s'avèrent ne pas être un luxe. Tout le monde fait ça. Il n'y a d'ailleurs que des hommes, ou presque. Nous avons le droit aux deux hymnes nationales. Le match commence. Les pompiers qui étaient assis sur des rembardes à siroter des bières rentrent dans leur camions, bien au chaud. Quelques spectateurs retardataires arrivent. Ceux-là, on sent bien qu'il viennent plus au match pour se montrer que pour suivre le match. 1/20 des tribunes seulement est occupé. Ca sent la graine de tournesol. Yvo nous a expliqué que depuis récemment, il est interdit de rentrer avec des bières dans le stade. J'en déduis que la graine de tournesol est un potentiel substitut de bière. Ils n'arrêtent pas. Non stop. A peine tu en envoie une dans ta bouche, tu attrapes déjà la suivante dans le paquet. Tout un art. Le ciel est gris, violet... c'est mauvais signe. Ah un but des anglais... on peut entendre des sifflements de mécontentements, et là un bras se lève, un bras content, un bras souriant ... celui du seul anglais de la tribune : notre anglais! Un but des anglais, des gouttes de pluie qui arrivent... c'est que ça s'installe vite un anglais, ça se sent vite chez soit! Allez vlan, grosse averse bulgare... on commence à les connaître, ça ne finit qu'une fois que tu as réussi à rentrer au sec! Averses moqueuses. En tout bon supporters que nous sommes, nous allons nous mettre à l'abri, mais de façon à voire le match quand même! Pas l'anglais, ni Yvo, eux c'est des vrais! Ils restent sous la pluie, le journal transformé en véritable bonnet sur la tête pour l'un des deux (je ne précise pas lequel...). Je suis avec Jana et Marielle, et tout le reste des supporters en fait! Tout ce petit monde tout collé, tout trempé, j'adore! Ca sent très fort la graine de tournesol. Mon voisin de devant ne sent pas que la graine de tournesol lui par contre. C'est toute une ambiance! Demain c'est décidé nous investissons dans un parapluie (parole sortie à chaque averse, mais jamais mise à exécution)! En plus, comme nous sommes sur le bord de la tribune abrité, un petit coup de vent et hop, c'est pour nous! A la mi-temps, 2-0 pour l'Angleterre. C'en est trop, nous nous rentrons. Pardon, nous tentons de rentrer. Il pleut averse ... nous patientons sous un abris, dans l'espoir que ça se calme! Je ne suis pas en tongue, tiens! Ma première averse les pieds au sec! Mais je suis quand même d'avis qu'au point où nous en sommes, on ferait mieux de filer directement... mais bon, le vivre-ensemble, c'est important! Nous parlons donc 2min en français et là une femme bulgare se retourne. Elle parle et comprend vaguement le français. Elle a un très bel accent. Elle rêve d'aller à Paris, un jour, peut-être, si c'est possible... Elle est touchante.
Bon, ca se calme, paraît-il... nous filons, galérons tels des galériens pour trouver un taxi libre. Il pleut et c'est une heure de pointe pour les voitures, donc bouchons!
Bref, nous arrivons enfin à la maison!
Premier appel vers la France. Triste nouvelle. Ma colloque Barbouze est toute attentionnée. Ne pas se laisser abattre. Je n'ai pas terriblement faim et affreusement mal à la tête, mais comme prévu je vais manger des pâtes chaudes à Skycity avec les copains.
Après ça, je me couche avec l'impression « d'avoir un petit africain qui joue du djembé dans ma tête » ... Vais-je réussir à me lever demain matin ???

Une prof increvable...

Mardi 11 septembre 2007


Deuxième cours de danse folklorique! Rien que ça, je sais que ça en fera sourire certain(e)s...! Mais j'assume totalement tout ce que je fais ici!
Nous étions un peu plus nombreux que la semaine dernière, il y a même deux personnes ayant la quarantaine facile. Nous reprenons ce que nous avons vu la semaine dernière! C'est tranquille, nous connaissons les pas, c'est même agréable!
Mais tout n'est pas si rose, ça va se compliquer... Eh oui, nous n'avions vu que les pas de base! Aujourd'hui nous y ajoutons les petits sauts et les bras... Fous rires! La coordination n'est pas toujours évidente pour tous! Ca ressemble finalement à quelque chose de pas trop mal!
La prof nous montre un truc, pour nous mettre en haleine pour la prochaine séance... oups, nous avons du être trop enthousiaste! Elle nous le fait apprendre sur le tas! Bon allez, elle nous montre un petit pas de danse assez simple que nous ferons lors de la prochaine séance ... encore trop de sourires et d'applaudissements : elle nous l'apprend de suite! ... Elle ne veut pas nous quitter! Et pourtant elle n'en peut plus, elle est toute en sueur, elle n'a plus de souffle à expliquer les pas tout en dansant ... la pauvre! Elle finit par s'excuser, non pas de son anglais cette fois-ci, mais de nous avoir épuisés ... Plus qu'un mot d'ordre : à la douche puis à la sieste !

Ne pas s'endormir, ne pas s'endormir...

Mardi 11 septembre 2007


Je lutte contre le sommeil, tu luttes contre le sommeil, il se bat avec lui-même pour ne pas s'endormir, nous nous endormons presque, vous tentez de garder les yeux ou verts, ils luttent contre le sommeil !
Voilà comment résumer cette matinée de cours. Il me semble que c'était de la conjugaison, mais ce dont je suis sure c'est que nous luttions contre le sommeil! A chaque pause nous remontions dans nos chambres nous intoxiquer de café ou de thé. Disons que nous avons dépassé le stade de l'excitation de la découverte des cours de langue de la semaine dernière...
Ca me rappelle vraiment certains cours en amphi ... ceux où tes paupières sont tellement lourdes et ton corps ne demande qu'une chose : dormir!

Ce soir, c'est decide, on se couche tot...

Lundi 10septembre 2007


Après la sieste monumentale de la séance film, nous nous avons qu'il n'y pas que l'horaire et le film à remettre en cause... Nous nous promettons donc de nous coucher tôt ce soir, belle promesse quotidienne jusqu'alors jamais tenue.
Je passe la fin d'aprèm avec Marielle a bouiner pas grand chose d'interressant : courses, internet...
Nous rentrons à l'immeuble. Personne. Mais où sont les gens? Ah ils sont partis manger au SkyCity, notre cantine. Nous y rejoignons donc Barbouze, Romain et James. Un peu trop frenchy à mon goût tout ça, mais il fait faim! 4 frenchys, pas loupé : une bouteille de rouge, et un anglais qui parle de mettre du coca dedans...
Après ça, Marielle m'accompagne acheter ma carte SIM bulgare ... eh oui ça y est je m'installe vraiment! La bouilloire et le portable, je suis vraiment là pour un an! Vu que je garde mon même portable, les caractères s'affichent en alphabet latin, la vendeuse est perdue! T'inquiète m'dame je vais m'en sortir, panique pas! Hop, ça c'est fait! Et pourtant ça me manquait même pas cet engin, mais c'est plus ceux qui en ont que ça énervait. On ne sait plus ce que c'est que chercher quelqu'un sans téléphone, c'est lamentable! Bref, brefi.
De retour à la maison, Marielle et moi nous motivons pour achever cette journée par une séance de Homework afin d'aller se coucher le plus vite possible ... nous y croyions encore!
Donc nous faisons nos devoirs. Je pense ne jamais les refaire avec Marielle. Ca va vite c'est bien, on trouve les bonnes réponses tant mieux. Mais ça aide pas à mémoriser les conjugaisons et tout le tointoin... M'enfin tanpis pour cette fois! Barbouze est encore chez James à lui réexpliquer le cours de la matinée.
Marielle reste, nous parlons, parlons, parlons. Oups, il est 00H! On a encore abusé! Mais bon, on ne peut pas s'en vouloir. On ne se connaît pas, on a tout a tout à apprendre les uns des autres ... boulot éprouvant et nécessitant un temps fou!

Lang. lab. ; video...

Lundi 10 septembre 2007


Cet après-midi nous avons « lang.lab/video ». Voilà l'intitulé de ce qu'on nous propose, vu que comme tout cours de l'après-midi, il reste optionnel, faudrait pas nous surcharger non plus... Mais comme de studieux étudiants à la soif d'apprendre, nous y allons. Nous nous retrouvons dans une petite salle de classe, une télé antique posée sur le bureau de la prof... c'est parti pour séance film! Et quel film! La petite prof que nous avions déjà eut un après-midi et qui parle très bien anglais, tente de nous expliquer par des schémas au tableau, l'histoire du film en question. Ça semble parler d'histoire, de combats... Yella, on y va! Ou plutôt Haïdé, on y va !
Je me suis même mise au premier rang pour bien voire ... Le film est en anglais et sous-titré en bulgare. J'aurais su je m'aurais mise plus loin... En effet, de près ou de loin, les paroles sont assez inaudibles, et je ne m'y connais pas trop en anglais de guerrier... en plus il est 13h30/14h, heure de la sieste! Y a des gens qui se battent, des viols, du feux, c'est assez barbares. Les gens portent des peaux de bêtes... pas mon type de film préféré, surtout quand on comprend pas des masses l'histoire! J'ai pas l'impression de loupe grand chose. Oh tiens mon pull, oh tiens une table devant moi ... Oh tiens mon pull sur la table! Oh puis encore mieux, ma tête sur mon pull sur la table! ...Ah tiens j'ai dormi! Se ressaisir, se ressaisir, la prof est juste à côté, et quelques étudiants ont déjà quitté la salle ... En plus je l'aime bien cette prof là, tant qu'on discute en dehors des cours... Je sors deux minutes de la salle, à mon retour je me met derrière avec les copains ... cette fois-ci je dors vraiment...
Ce que je retire de cette séance de film? 1H30 de sommeil gagné !

jeudi 13 septembre 2007

Un cours de plus, une faille mise a nue...

Lundi 10 septembre 2007

C’est lundi, c’est reparti ! Nous retrouvons notre première prof ! Elle nous fait refaire tous les exercices fait avec la deuxième… pourquoi pas ! Elle ne parle toujours pas anglais et ça va commencer à devenir fâcheux… Séance uniquement axée sur la conjugaison, joie. Nous commençons à prendre nos aises, ça discute, ça retire ses chaussures… Aux pauses nous allons boire des thés dans nos chambres, certains reviennent plus tard que d’autres… Il faut se ressaisir, non mais !
Et je pense avoir trouvé une faille à la pédagogie bulgare, eh oui, il fallait bien que ça arrive ! Je ne suis pas persuadée qu’accorder le dernier ¼ d’h (d’une matinée de 4h30 de cours) aux cas particuliers en conjugaisons soit une idée terrible… Surtout quand on ne peut pas l’expliquer en anglais. Là c’est vraiment problématique ! Nous ne sommes plus tellement concentré, la prof lutte pour nous expliquer, nous ne comprenons rien, nous avons faim, nous sommes perdus !
See you tomorrow !

Un dimanche digne de ce nom, et studieux en + de ca...

Dimanche 9 septembre 2007

Levé 15h. Nous buvons un thé tout en nous remémorant la soirée d'hier. Je gratte quelques phrases dans mon splendide carnet de voyage (ihih!). Nous mangeons un morceau. Je fais écouter un CD à Barbouze. Nous nous rendormons! 18H, j'émerge. Petites courses.
C'est maintenant que cette journée devient intéressante! Je décide de travailler mon bulgare à fond. Je m'assied à mon bureau (même en France je ne le fais pas!). Me voilà partie à recopier mon alphabet, le réciter à voix haute. Je refais tous les exercices fait dans le homework depuis le début. Je m'étonnes moi-même d'être si studieuse! Et là, on frappe à la porte...
Romaine et Marielle débarquent pour que je leur réexplique la leçon de vendredi... C'est parti les copains. Ambiance plus que studieuse, vraiment impressionnant, mais efficace! Puis petit à petit, notre chambre se remplie, James débarque, puis Hanne. Comme la porte sur le couloir est grande ouverte, une inconnue s'invite, pourquoi pas!... Bon les amis il est 21h, y en a deux qu'aimeraient se poser... Ouf, ils partent manger! Nous faisons de même, mais à domicile. Après quoi Barbouze lance une session rangement, comme d'hab... elle est moins bordélique que moi, ou c'est moi qui suis moins maniaque qu'elle plutôt! Petit film et au lit.
Je sais, ça n'est pas le genre de journée qui mérite d'être racontée, mais j'étais lancée alors zut!

Premiere soiree en ville...

Samedi 8 septembre 2007


La soirée commence par un petit apero dans l'immeuble. Ce soir c'est dans la chambre de Marielle et Hanne que ça se passe. Tout se passe tranquillement. Erasmus en rend certain patriotiques, c'est assez fou, mais toujours dans la blague! Filipe nous chante l'hymne allemande, étant donné qu'il y a échappé hier soir, alors que Barbouze, James et Hanne nous ont fait un splendide spectacle d'hymnes nationales... Bref.
Nous finissons par enfin nous bouger en ville. En taxi, s'il vous plaît. Ce qui revient à 2Leva pour une voiture environ (1€). Notre chauffeur aura rit du début à la fin. Tu m'étonnes! Alors que Filipe, qui était devant, tentait d'avoir une conversation correcte en bulgare avec lui, mes deux camarades de banquette arrière n'ont pas arrêté de faire les zouaves. Pas moi, bien entendu.
Nous voilà dans le centre. Il est 23h, nous sommes samedi. Pas un chat. Juste quelques chiens errants... C'est assez étonnant. Petite balade nocturne dans Sofia, nous découvrons. D'énormes bâtisses imposantes. Des casinos, des banques. De vieux et beaux murs. Des baies vitrées teintées. Pays fait de contrastes.
A table, c'est l'heure. Barbouze et James sont lancés dans un sujet délicat : la guerre en Irak... L'une est contre, l'autre est pour. Discussion intéressante, mais enflammée. Ou plutôt, discussion enflammée, mais intéressante!
Après avoir mangé un morceau, nous retrouvons Konstantin. Il s'agit d'une connaissance de Marielle, un sofiote. Il se propose de nous faire découvrir la vie nocturne de Sofia. Parfait!
C'est une personne au parcours assez impressionnant. Né en Bulgarie, lui et ses parents ont ensuite vécu à Alger, puis en 6ème il rentre dans un collège français à Casablanca, enfin il vient faire des études de droit en France. Il y a obtenu un master de droit des orfèvres ainsi qu'un master de droit européen. Le principal dans cette histoire, c'est qu'il parle français couramment!
Sur le chemin du bar où il nous emmène, Konstantin nous apprend par exemple que les grandes avenues de Sofia se traversent uniquement en empruntant les passages souterrains. Les passages piétons et petit bonhomme vert existent bien, mais ça reste trop dangereux. Je ne savais pas comment décrire la conduite locale, je pense que cela suffit. Et c'est un local lui-même qui le dit!
Il nous parle également de l'économie bulgare. Il confirme ce que j'avais pu entendre : le PIB n'est pas forcément très élevé, mais il faut y ajouter 30% de chiffre en provenance du travail au black. Ici, c'est monnaie courante de travailler au black. Lui même nous avoue qu'une partie de son salaire mensuelle lui est versé au black. Quoi qu'on en dise, la Bulgarie est en fait un pays à l'économie importante. Après tout est question de provenance et de répartition...
Konstantin nous apprend un tas de chose...
1h du matin, nous voilà enfin devant le « bar »... je n'ai pas bien du comprendre où nous allions. Un bar avec videurs qui fouillent ton sac, c'est bizarre mais pourquoi pas. Par contre, un bar où l'entrée est gratuite pour les filles et coûte 5Leva (2,50€) pour ces messieurs ... en France il s'agit d'une boîte de nuit. Nous entrons. Ça se confirme, on ne va pas me la faire à moi. Deux espèces de rideaux en velours rouge pendouillent en guise de séparation couloir d'entrée/salle... Bienvenue au « Mojito », un nightclub de Sofia! 2 salles, 2 ambiances : l'une est plus « rock » et l'autre complètement « techno ». Un lieu où tout est fait pour empêcher la communication entre les personnes, alors imaginez pour parler en anglais, en plus! Nous fesons un peu tâche dans le décor. Les gens sont tout classement habillés, nous pas!
Bref... ellipse temporelle!
Bonne soirée, mais petite pensée pour les copains d'Angers aux Accroches-coeur, et ceux de Nantes qui festoient (en l'honneur du Yannou me semble-t-il) ... Tout ce petit monde fait la fête en ce samedi soir, moi aussi, juste à 2500km... J'ai bien le droit d'avoir un petit cou de mou, le premier depuis l'arrivée!
Nous finissons par rentrer chez nous. Dernier verre dans la chambre de Romain avec Konstantin, Marielle, Barbouze et James. Ce dernier ne tiendra qu'1/2h, lui qui était si motivé! En 1/2h j'ai tout de même réussi à lui faire passer le message que ça serait bien qu'il arrête de faire des généralités à partir d'un exemple... j'ai remarqué qu'il était assez doué pour ça! Notre conversation a viré sur « Les médias nous disent-ils tout, et que de vrai? »... L'une n'en était pas persuadée, l'autre l'était complètement! Il a fini par me définir comme patiente, et non arrogante. Arrogant est l'adjectif qu'il associe à la nationalité française... C'est un début!
Une fois l'anglais couché, nous pouvons enfin parler qu'en français dans le texte et ça fait du bien à cette heure plus que tardive! Nous voilà parti à parler histoire des pays de l'Est, communisme, socialisme, corruption... Konstantin nous en apprend pas mal sur la Bulgarie. Il affirme d'ailleurs qu'elle est en cours d'américanisation, plus qu'en cours d'européanisation. Il nous explique que lorsqu'il était jeune, étant fils unique, ces parents avaient beau bien gagner leur vie, il n'avait pas le droit à plus d'une certaine superficie de logement. Tandis que des voisins ouvriers, qui avaient 7 enfants, avaient le droit à une surface conséquente, l'état aidant les financements... Il nous parle également du chauffage qui était centralisé, et qu'ils avaient souvent les fenêtres grandes ouvertes en hiver vu qu'il ne pouvaient pas le régler. Pleins d'exemples comme ceux là... Et tout en insistant sur le fait qu'il n'est pas communiste, il nous dit bien que la Bulgarie n'a pas tant souffert du communisme. L'histoire de ce pays n'est pas la même que celle de la Roumanie ou de l'Ukraine par exemple.
Il n'aime pas Sofia, pas grand chose à voir, mais se propose pour nous accompagner nous balader dans d'autres régions. Sympa!
5h. Nous allons nous coucher. Grande discussion avec Barbouze : voyages, « après voyages », différences culturelles, France, étranger, immigration... Nous ne sommes pas toujours d'accord, mais nous nous comprenons en grande partie. Elle et l'Ukraine, moi et la Palestine&le Bénin/Togo. Pleins de souvenirs remués.
6h30, il fait presque jour, nous nous couchons.

Une journee a la francaise...

Samedi 8 septembre 2007


Aujourd'hui c'est samedi, pas cours. On nous propose une sortie... celle-ci est optionnelle... nous ne sommes donc pas obligé d'y aller. Nous n'irons pas. Hier soir (suite à l'invasion anglaise), nous nous étions refusées à mettre un réveil, et nous avions même mis un post-it sur notre porte pour que les copains ne viennent pas nous toquer... « We are sick ... Bon courage :) ». Nous loupons donc la visite de l'église de Boïana et du musée national d'histoire... nous avons encore un an pour y aller, ca devrait pouvoir se faire!
Petit programme pas trop violent :
Tout d'abord, nous parton en mission laverie. Il ne semble pas connaître le concept de laverie automatique. Barbouze a entendu parler d'un pressing qui prenais toutes sortes de vêtements. Nous le trouvons. Faux, la femme refuse nos chaussettes et nos culottes! Pas grave. Nous lui laissons le reste. Elle compte le nombre de pantalons, de t-shirt... le tarif est à l'unité. Bien chère la machine. Nous aurions mieux fait de nous contenter de notre lavabo, mais rendues là, tanpis pour cette fois.
Nous continuons notre aprèm avec shopping à la bulgare... ça donne des vêtements derniers cris, comme des antiquités sans forme et aux motifs imposants... Ceci est d'ailleurs à l'image de beaucoup de choses ici : l'immobilier, les voitures, la musique... intéressant! Nous observons également les tarifs de vêtements de marques connues en France. Une veste Gola à 15€ (pour quelque chose comme 70€ en France), des chaussures de la marque ART à 20€... je ne ferai pas un inventaire à la Prévert, ces deux exemples suffisent!
Nous trouvons notre bonheur dans une petite boutique toute simple... eh oui on nous a menti, fini la canicule ici, les pantalons de lin ne font plus l'affaire! Petite frayeur de cartes bancaires refusées. Fausse alerte. Ouf, sauvées.
Pour finir, un petit moment dans les méandres de la salle internet. L'ambiance y est vraiment spéciale, je pense que je ne m'y ferai pas...
Il doit être 18h lors de notre retour. Il est 18h et nous n'avons toujours pas entendu parler anglais. Il est 18h et nous n'avons toujours pas eut à parler anglais. Il est 18h et mon cerveau n'est pas exténué!

Un anglais indecrotable...

07.09.07

Après le cours de danse de vendredi, je pars en mission change de monnaie avec Janna, Marielle et Romain. Dommage, c'est vendredi, le bureau de change du Sky City (juste en face de chez nous) est fermé... Mais Janna semble connaître un hôtel où l'on peut changer pour une petite commission... en route! Arrivés devant cet hôtel/casino classieux, un nouveau panneau d'interdiction que je n'avais jamais vu en France : un rond rouge avec un flingue barré au milieu... Ca change de nos « interdit aux chiens »! Nous rentrons chez nous sous une violente averse ... j'étais encore la seule en tongues!
Arrivée dans la chambre, je trouve James et Barbouze en pleine discussion. Nous buvons un thé. Ils partent en mission laverie, en vain. Ils reviennent trempés, mais le linge est toujours sec et sale. Avec Barbouze nous avions prévu d'aller faire quelques courses au Sky City d'aller sur Internet aprèes... pas loupé, James nous suit! Il parle tout le temps, et dans un anglais très anglais. Quand il parle, sa bouche s'ouvre telle un gouffre, gouffre qui dévore la moitié de ses mots. Pas toujours très compréhensible... mais mes oreilles s'y font, mon cerveau aussi.
Nous enchaînons avec un petit resto (celui du Sky City semble être devenu notre cantine !), tous les trois. James parle tout le temps. Combat de blagues France/Angleterre, il gagne. Discussions sur la culture... nous gagnons! A part Amélie Poulain, il ne semble pas connaître grand chose de par chez nous, tant mieux, nous avons tout à lui apprendre! Mais de là à lui expliquer qui est Monsieur Sarkozy... je ne m'y attendais pas.
Je commence à être vraiment crevée d'écouter de l'anglais, de le comprendre et de tenter de le parler. J'abandonne le parler. J'écoute malgré moi, j'entend.
Nous rentrons, tous les 3 bien fatigués. Mais non, il ne nous lâchera pas comme ça! « Vous allez vous coucher? ». Réponse de Barbouze : « Oui on boit un thé et on se couche, tu veux un thé? » ... que n'avait-elle pas dit là!!!
Quand il s'installe, c'est pas pour 1/2h ... mais pour 2h! Nous voulions juste aller nous coucher, mais invasion anglaise, tsss! Nos camarades français et notre alliée hollandaise sont venus me soutenir un peu, devant un envahisseur bavards et ne voyant rien. Baillements, soupirs... rien n'y fesait! J'ai même failli simuler un endormissement ... , voire même l'ultime technique que je me promet de mettre en application s'il recommence : la stratégie du pyjama! Si avec ça il ne comprend pas...
00h30, il se lève. 00H00, la porte se referme derrière lui.
Conclusion faite avec Barbouze : très interressant de discuter avec lui, desfois un peu révoltant, mais intéressant. Mais également usant, toute une journée à l'anglaise nous aura broyer le cerveau. Nous avons du mal à construire des phrases françaises correctes. Bonne nuit.

lundi 10 septembre 2007

Mes premiers pas...

Vendredi 7 septembre


13h30, premier cours de danse folklorique! J'ai réussi à embarquer Janna qui n'était qu'à moitié motivée! Barbouz et moi arrivons en retard (pour changer...). Nous avons trouvé la salle à l'oreille, en effet, un homme et son accordéon sont là en guise de chaîne hi-fi! Vraiment très humains ces bulgares! Le cours a commencé, mais ça ne pause aucun soucis, la prof nous accueille plus que chaleureusement! Nous sommes une dizaine, que des filles, et James, l'anglais! Nous apprenons donc les pas d'une danse en cercle ouvert. C'est une danse usuelle... Là encore, bonne prof! On sent qu'elle aime son métier, et nous sommes visiblement un bon groupe, nous apprenons vite! Ca ressemble vite fait à une danse bretonne, avec des pas sur le côté, puis de temps en temps un petit tour vers le centre du cercle... bref! Bon moment! Après ça, elle nous apprend les pas de la danse nationale... la semaine prochaine elle nous initiera à la gestuelle des bras! Cette danse rentre plus dans le cliché slave, avec levé de genoux, sauts... sympa aussi!
Le cours se finit par des excuses innombrables de sa part, au sujet de son anglais... et de grands remerciements de notre part! Hâte d'apprendre la suite!

samedi 8 septembre 2007

Info Photo ...

Juste une petit mot pour dire que vu que je ne sais pas quand ni comment je pourrais mettre mes photos sur ce truc, voici le blog de barbouz qui a deja mis des photos en ligne ... en + c moi qui les ai prises les photos!Donc en attendant que ca se mette en place sur le mien...
http://barbouzeasofia.canalblog.com

bises a tous.

vendredi 7 septembre 2007

Ordi capricieux...

Desolee, vous serez obliger d'attendre un peu pour le texte sur le premier cours de danse folklorique... ordi reticent!
En tout cas ca fait bien plaisir vos petits commentaires, j'aime bien !
bises a tous!

Fin de la premiere lecon...

Vendredi 7 septembre

Comme à notre habitude de frenchy... nous sommes en retard, quelques minutes, rien de grave!
Et là, surprise! Nous avons changé de prof pour aujourd'hui, peut-être pour la semaine prochaine aussi, je ne sais pas! Dommage, nous aimions bien « Cancerette » (petit surnom donné à notre autre prof qui avait toujours une clope à la main, et une toux impressionnante...). Mais nous y gagnons peut-être au change! Celle là parle anglais, quasi-couramment, c'est donc plus facile pour expliquer les règles de grammaire et conjugaison. Elle est fort sympathique aussi, et la pédagogie linguistique bulgare, de manière générale, est incomparable à la français, ça c'est sur! Cette prof a une qualité qui peut être également un défaut... la rapidité! Elle nous tient en éveil ça c'est clair (où serait-ce du aux 3 thés que j'ai bu dans la matinée?!), son cours est intense! Mais comme elle veut que nous allions toujours plus vite, il nous arrive de massacrer des mots... De même, elle aime tellement son job qu'elle a tendance à oublier les pauses, et de ce fait à la raccourcir de façon conséquente! Par exemple, nous avons fini à 12h50 ce midi, alors que les autres groupes sont sortis à 12h30 ... mais elle voulait nous apprendre les 3 groupes de verbes ce matin!
Et non, ça rigole pas! Quoique si ça rigole, c'est ça qui est excellent : on apprend, on apprend, mais toujours en blaguant ou souriant! Par exemple, si nous rajoutons un M à telle endroit alors qu'il n'y en a pas, elle menace de nous appeler « le bouseux », car ça doit correspondre à un accent hors Sofia!
Nous avons terminé la « 1ère leçon » ce matin! Nous progressons assez vite, en une semaine nous savons l'alphabet, ainsi que des bases! Je me suis étonnée moi-même lors d'une lecture, j'ai réussi à lire 3 lignes assez vite, et je comprenais et je prononçais bien, c'est fou ça!
Pour lundi, nous devons apprendre nos 3 conjugaisons par coeur, ainsi que la grammaire vue, et sans oublier des exercices à faire dans le workbook ... ça me rappelle la 6ème! Sauf que là, la motivation est vraiment présente et les cours vraiment bien! Et du fait de cet alphabet différent, ainsi que de cette prononciation bien spécifique, nous partons de zéro, j'aime bien! Même si c'est pas toujours facile, entre le u qui est un i, le y qui fait ou, le g qui fait d, le m qui fait t ... mais c'est comme un jeu, pas de prise de tête!
A suivre...