lundi 1 octobre 2007

Une ceremonie bidon...

Vendredi 28 septembre 2007

Il est 18h30, lorsque Marielle, Romain, Barbouze, Hanna et moi arrivons devant notre immeuble. Margarita, la cheftaine des drôles de dames, nous attend pour nous expliquer où se situe le resto, à deux pas d’ici, très bien !
Nous prenons juste le temps de nous décrasser, même pas le temps de se pauser, et c’est reparti, la journée continue !
Nous avons une salle du resto rien que pour nous, en même temps à par un couple en terrasse, personne d’autre n’apparaît dans la soirée…
Nous formons une bonne petite tablée… mais la table est en L … les etudiants d’un côté, les drôles de dames de l’autre… dommage !
Barbouze et moi arrivons donc après tout le monde, mais avant les deux autres frenchy qui se sont autorisés une courte sieste alors que nous étions déjà en retard… sans commentaire ! Nous nous faisons placer par Tatouf (l’une des drôles de dames). Elle nous remet nos « diplômes » ainsi qu’une petite pochette souvenir du mois ! C’est que ça serait moitié officiel, je me lève pour la poignée de main et tout ! Splendide diplôme… pardon, certificat, plastifié et tout… J’ai eut 5/6, avec mention « very good » ! … On ne sait pas bien sur quoi la notation a été basée, James à eut 6 … l’homme qui ne bossait pas, l’homme qui n’arrêtait pas de sécher, l’homme qui ne sait pas aligné trois mots … l’anglais qui a tapé dans l’œil des drôles de dames !
Assez parlé, à table… je suis assise en face de la prof de danse, ah oui, elle a été placée avec les étudiants… ça n’est pas une vraie drôle de dame, certainement pas assez de « classe » dans le vêtement et la coquetterie ! Les assiettes sont froides… dommages pour des frites et des brochettes de poulets… on est poli, on fini presque son assiette ! Et pour finir des crêpes, ou plutôt des pancakes fourrés au miel… miam ! Je suis vannée, le stade ou je comprends les conversations en anglais (sauf quand c’est l’anglais qui parle !), mais où je ne peux pas aligner deux mots ! Nous payons un Gin à notre précieuse Cancerette, elle nous a tellement répété que c’était sa boisson préférée… La folle équipe des poupées s’en va, la prof de danse aussi, mais Cancerette reste et vient s’asseoir parmi nous, pas trop tôt ! Elle demande même au pauvre serveur/cuistot/barman, de monter le son et de mettre de la musique rock, histoire que la jeunesse danse un peu ! Un son de techno dépassée envahie la salle, Gala, Scatman world (papopépadlapapapapapipapiapapopé… !!!)… que du neuf ! Jana est partante pour danser, comme toujours, c’est bien la seule, comme toujours ! Elle ne sera suivie que de Cancerette, et c’est déjà énorme ! Son gin terminé, elle nous quitte, prétextant que nous sommes trop vieux pour elle ! Il faut absolument que nous la revoyons !
Sans Cancerette, la fête n’a plus lieu d’être, nous nous rentrons donc dans nos pénates… dernière nuit à l’immeuble, dernière nuit que nous passons tous au même étage… il faut fêter ça ! Je ne m’en sens pas la force. J’accepte de rester un petit peu. Nous nous retrouvons à quelques uns dans la chambre de Peter, le hollandais. Il lance un jeu hollandais, c’est sympa, je reste ! Plus ça va, plus la chambre se remplie, la forme revient, c’est la fête ! Au final nous sommes à peu près 15 dans sa chambre !
Vers 23h, Barbouze et moi décidons de descendre dehors, histoire de s’arérer un peu. Nous constatons alors que d’en bas, le 4ème étage se fait entendre… Yvo, le concierge, nous conseille d’ailleurs gentiment de baisser un peu le son. Dehors nous trouvons Marwan et Nassar, Vejdin : le jordanien et deux de ses amis. Nous embarquons au 4ème ! Et là quelle n’est pas notre surprise à l’arrivée … nos copains Erasmus font un foot dans le hall du 4ème ! Bonne idée, nous emboîtons le pas !
La soirée suit son cours tranquillement…
J’ai d’ailleurs pu me la péter auprès du jordanien, avec mes quelques mots d’arabe ! On avait déjà discuté, mais jamais parlé de « là-bas », bref ça faisait bien plaisir, et il était bluffé ! Bah oui, il connaît des européens qui parlent anglais, allemand, français, mais qui connaissent des mots d’arabe, non !
Bref, 3h30, je rejoins mon lit, un peu moins un vrai lit que celui de France et un peu plus un vrai lit que celui de Studentski Grad…

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