Mardi 1er avril 2008 ... suite !
Le cours de bulgare enfin fini, direction la gare par taxi ... deux frenchies avec des gros sacs à dos, "on dirait que je n'aurais plus de monnaie, gniark gniark !"...voilà ce qu'a du se dire le chauffeur pour nous faire payer le double !
Puis la machine du voyage est lancée, achat des billets sans soucis ... on est même large dans le temps !
19h, nous décidons d'aller nous installer ... dans le soucis de nous installer directement au bon endroit, nous demandons confirmation à un bonhomme bleu du quai, un russe à priori (notre train va jusqu'à Moscou !). Nous nous dirigeons donc dans la direction indiquée. Un couple nous propose son aide, percevant probablement notre hésitation. Nous ne parlons pas la même langue, ni anglais, ni français, ni même bulgare, mais russe ... pas évident ! Incompréhension, il prend nos billets, veut les garder même semblerait-il ... nous on n'est pas d'accord par contre, mais pas du tout! La femme rigole gentiement ... serait-ce une blague ? Elle est où la caméra ?! Ou bien une arnaque ? Il a nos billets en main et me fait signe de le suivre, nous montons dans le fameux wagon, il nous mène à notre compartiement, je force la main pour récupérer les billets. C'est chose faite. Mais c'est qui ce bonhomme ?!
On a une petite chambrette de 4 lits (deux en hauts, deux en bas) pour nous toutes seules, bonheur ! Installation ...
Le bonhomme revient ... et là, comme une évidence, je comprend que d'est le "gérant" du wagon et qu'il veut prendre nos billets pour que l'on ne soit pas réveillées par le contrôleur dans la nuit ... bref, un monsieur qui ne fait que son boulot finalement! Mais pourquoi n'as-tu pas enfilé ta jolie veste bleue, comme les copains ?!
Vers 19h30, le train démarre, nous quittons Sofia, observant la beauté des paysages bulgares par la fenêtre aux radieux rideaux, installées sur nos banquettes en cuir, les pierds sur un splendide tapis, accoudées à la tablette recouverte d'un charmant napperon!
J'ai l'impression que seulement deux compartiments du wagon sont occupés ... très bien, nous ne serons pas dérangées par les voisins!
A force de blablater, la nuit est tombée et la fatigue se fait sentir ... il est à peine 22h! Mission pyjoum (autant être à l'aise!) et estinction des feux. Durant cette première heure de sommeil on a du venir nous embêter deux fois trois secondes, juste des coups d'oeil furtif de bonshommes en uniforme.
Et c'est qu'on dormirait plutôt bien mine de rien, bercée par le rythme du train...
On est d'ailleurs bien loin du TGV question vitesse, mais lorsqu'on accélère l'intensité de la lumière augmente et la température du chauffage également ... tout est lié !
Sans oublier les coups de frein secs grâce auxquels j'ai manqué de tomber à plusieurs reprises, étant dans le sens de la route ... ils n'ont pas mis de sécurité, c'est malin !
2h du matin, la douane passe contrôler, loin des cow-boys bulgares, ceux-ci sont mêmes contents de parler français et s'amusent à observer le palmarès des visas sur nos passeports! L'arrêt dure bien une heure, mais ils se font tout discrets dans le couloirs ... Welcome to Romania !
La nuit reprend son cours ... 5h30, réveil ... débarbouillage inenvisageable car certes il y a du savon en pierre et même su savon liquide (vaste choix!) aux toilettes, mais pas d'eau ... bref, passons!
Tout se déroule parfaitement, il est 6h10 et comme prévu nous sommes à Bucarest!
Le cours de bulgare enfin fini, direction la gare par taxi ... deux frenchies avec des gros sacs à dos, "on dirait que je n'aurais plus de monnaie, gniark gniark !"...voilà ce qu'a du se dire le chauffeur pour nous faire payer le double !
Puis la machine du voyage est lancée, achat des billets sans soucis ... on est même large dans le temps !
19h, nous décidons d'aller nous installer ... dans le soucis de nous installer directement au bon endroit, nous demandons confirmation à un bonhomme bleu du quai, un russe à priori (notre train va jusqu'à Moscou !). Nous nous dirigeons donc dans la direction indiquée. Un couple nous propose son aide, percevant probablement notre hésitation. Nous ne parlons pas la même langue, ni anglais, ni français, ni même bulgare, mais russe ... pas évident ! Incompréhension, il prend nos billets, veut les garder même semblerait-il ... nous on n'est pas d'accord par contre, mais pas du tout! La femme rigole gentiement ... serait-ce une blague ? Elle est où la caméra ?! Ou bien une arnaque ? Il a nos billets en main et me fait signe de le suivre, nous montons dans le fameux wagon, il nous mène à notre compartiement, je force la main pour récupérer les billets. C'est chose faite. Mais c'est qui ce bonhomme ?!
On a une petite chambrette de 4 lits (deux en hauts, deux en bas) pour nous toutes seules, bonheur ! Installation ...
Le bonhomme revient ... et là, comme une évidence, je comprend que d'est le "gérant" du wagon et qu'il veut prendre nos billets pour que l'on ne soit pas réveillées par le contrôleur dans la nuit ... bref, un monsieur qui ne fait que son boulot finalement! Mais pourquoi n'as-tu pas enfilé ta jolie veste bleue, comme les copains ?!
Vers 19h30, le train démarre, nous quittons Sofia, observant la beauté des paysages bulgares par la fenêtre aux radieux rideaux, installées sur nos banquettes en cuir, les pierds sur un splendide tapis, accoudées à la tablette recouverte d'un charmant napperon!
J'ai l'impression que seulement deux compartiments du wagon sont occupés ... très bien, nous ne serons pas dérangées par les voisins!
A force de blablater, la nuit est tombée et la fatigue se fait sentir ... il est à peine 22h! Mission pyjoum (autant être à l'aise!) et estinction des feux. Durant cette première heure de sommeil on a du venir nous embêter deux fois trois secondes, juste des coups d'oeil furtif de bonshommes en uniforme.
Et c'est qu'on dormirait plutôt bien mine de rien, bercée par le rythme du train...
On est d'ailleurs bien loin du TGV question vitesse, mais lorsqu'on accélère l'intensité de la lumière augmente et la température du chauffage également ... tout est lié !
Sans oublier les coups de frein secs grâce auxquels j'ai manqué de tomber à plusieurs reprises, étant dans le sens de la route ... ils n'ont pas mis de sécurité, c'est malin !
2h du matin, la douane passe contrôler, loin des cow-boys bulgares, ceux-ci sont mêmes contents de parler français et s'amusent à observer le palmarès des visas sur nos passeports! L'arrêt dure bien une heure, mais ils se font tout discrets dans le couloirs ... Welcome to Romania !
La nuit reprend son cours ... 5h30, réveil ... débarbouillage inenvisageable car certes il y a du savon en pierre et même su savon liquide (vaste choix!) aux toilettes, mais pas d'eau ... bref, passons!
Tout se déroule parfaitement, il est 6h10 et comme prévu nous sommes à Bucarest!
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